Site du projet: www.vieillirauquebec.umontreal.ca/ 

L’objectif principal est de déterminer dans quelle mesure, différents types d’environnements urbains favorisent une expérience positive du vieillissement en fonction de différents modes de vie. Comment les personnes âgées se distribuent-elles au sein des territoires? Quelles sont les caractéristiques morphologiques des territoires qui concentrent des personnes âgées? Quelles actions en matière d’aménagement urbain permettront de favoriser un vieillissement autonome? Notre hypothèse est que les enjeux qu’implique le vieillissement sur les milieux de vie varient selon des urbanismes différenciés, engageant différentes problématiques d’aménagement et nécessitant, au final, des réponses adaptées et ciblées.

La méthodologie inclut trois volets. Une identification et une caractérisation fonctionnelle seront menées dans les lieux de concentration des personnes âgées au sein de six régions administratives à l’échelle des secteurs de recensement. Par la suite, une caractérisation morpho-fonctionnelle détaillée, réalisée à l’aide d’un audit environnemental, permettra d’évaluer le niveau de marchabilité dans et autour des concentrations résidentielles type de personnes âgées. Finalement, des ateliers de discussion regroupant des acteurs de l’aménagement, des promoteurs et des résidents âgés des environnements types permettront d’élaborer des pistes de solution pour les configurations urbaines les plus problématiques. Un guide sera élaboré à l’intention des urbanistes et aménagistes municipaux, présentant des cas de bonnes pratiques et actions en matière d’aménagement urbain visant la mise en place d’environnements favorables au vieillissement autonome des aînés.

À la demande de Réseau Environnement, les professeurs et chercheurs de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, en partenariat avec le Centre d’excellence de Montréal en réhabilitation de sites (CEMRS), ont produit cette étude dont l’objectif est d’explorer les enjeux qui touchent la réhabilitation des terrains contaminés au Québec et d’émettre des recommandations de nature financière pouvant soutenir les interventions en la matière.

Les travaux de recherche devront permettre de mieux connaître les liens entre l’urbanisation et les habitudes de déplacement en fonction des impacts et retombées des projets, interventions et stratégies prévus dans le Plan de transport. La Ville est particulièrement intéressée par les trois thèmes suivants:

Caractéristiques des milieux urbains et la mobilité

Identifier les caractéristiques (densité, mixité, type de bâti, trame routière, aménagements publics, mobilier urbain, etc.) des environnements urbains qui sont déterminantes dans les comportements de transport, notamment le choix modal, et son application dans le contexte de Montréal;

Accessibilité des quartiers aux activités urbaines

Déterminer les mesures d’aménagement qui permettront d’améliorer l’accessibilité des quartiers montréalais aux activités urbaines (travail, études, achat, loisirs) en appliquant les principes de mobilité durable;

Potentiel de mise en valeur et les projets de transport

Identifier et évaluer les potentiels de mise en valeur du territoire sur l’île de Montréal.

Les travaux de recherche s’effectueront en se référant aux expériences étrangères et aux meilleures pratiques, mais en gardant en perspective le contexte particulier de Montréal et les démarches actuelles de réalisation du Plan de transport.

Le projet avait pour objectif de présenter l’évolution du marché immobilier au Québec et dans les régions métropolitaines de Montréal et de Québec d’ici 2031.

Après avoir présenté le cadre théorique sur le fonctionnement du marché immobilier et l’importance de l’analyse par cohortes d’âges, l’étude explique dans un premier temps l’évolution du marché immobilier québécois entre 1970 et 2007.

La seconde partie traite de l’évolution démographique du Québec au cours des 50 prochaines années et son impact sur la formation des ménages et est suivie d’une autre qui fait l’analyse de la mobilité résidentielle des individus entre les années 2001 et 2006.

La synthèse de la seconde et troisième partie a permis de formuler des projections de demande en logements selon différentes typologies résidentielles d’ici 2031.

Le projet a démontré qu’avec le vieillissement de la population les différents marchés de l’habitation pourraient connaître d’ici une quinzaine d’années d’importantes difficultés pouvant même entraîner une chute importante du marché de l’habitation, les logements libérés par les ménages âgés étant trop nombreux pour la faible formation de ménages.

L’évolution des technologies de transport et de communication a continuellement changé le destin des centres urbains.  L’arrivée de l’automobile et le développement des infrastructures autoroutières, dans un contexte de désindustrialisation, ont affaibli l’hégémonie que détenaient les centres urbains sur leur région. Le passage à la société informationnelle remet en question  encore une fois le rapport de la ville avec sa périphérie, mais également avec la planète toute entière.

La recherche a abordé l’évolution des villes à partir d’une analyse paradigmatique qui intègre à la fois les changements technologiques, mais également socio-économiques et démographiques pour déboucher sur l’analyse de l’évolution des activités centrales de Montréal.

Au final, le travail porte un regard sur le développement futur des centres urbains dans un contexte de mondialisation et plus particulièrement sur l’importance de la culture, du tourisme comme vecteur de développement des centres.

L’individualisation des comportements frappe l’ensemble des sociétés occidentales. Phénomène qui se traduit entre autres par une montée importante du nombre de personnes vivant seules. Autrefois associé au veuvage des femmes et à la pauvreté, vivre seul est devenu aujourd’hui un mode de vie et d’habiter parmi tant d’autres.

Le but du projet qui était de mieux comprendre les trajectoires résidentielles des personnes âgées des 25 à 54 ans vivant seules et déterminer si celles-ci pouvaient s’inscrire dans des trajectoires promotionnelles. Dans un premier temps, par une analyse de la situation dans les 3 grandes métropoles canadiennes, la recherche a démontré l’importance de la vitalité du marché locatif sur les modes de vie et d’habiter. Dans un second temps, à partir d’une analyse par clusters, l’étude a permis de faire ressortir différents patrons de localisation selon l’âge, le sexe et la scolarité des personnes vivant seules.

Finalement, une enquête menée auprès de 400 personnes seules de la région métropolitaine de Montréal, a permis de mieux cerner les facteurs influençant la mobilité des personnes seules et de démontrer qu’elles s’inscrivaient dans des trajectoires résidentielles promotionnelles.

La production du logement social et communautaire constitue un important volet de ma recherche non subventionnée. Les activités de recherche portent sur l’évolution des modes de financement et de production dans le monde.

Membre du conseil d’administration du plus important producteur de logements sociaux et communautaires au Canada, ces activités se traduisent par un transfert de connaissances auprès des différents organismes publiques des différents niveaux de gouvernements et de nombreux organismes communautaires impliqués dans la production de logements pour ménages à revenus modestes.