L’expropriation de terres agricoles destinées à des projets industriels, touristiques ou immobiliers est devenue une source de tension importante au Vietnam. Pour certains, comme le souligne Danielle Labbé, « Les masses paysannes, même si elles ont subi des expropriations, admirent ces grands ensembles bétonnés qui poussent partout en ce moment. Pour elles, la terre et les rizières n’ont rien de romantique ni de charmant. Cela évoque la boue, les sangsues, la fatigue et la pauvreté. ». À l’inverse, d’autres paysans expulsés de leurs terres dénoncent les actes des dirigeants, estimant qu’ils sont contraires au discours communiste qui prévaut encore.
Lire l’article de Pierre Daum dans le numéro de février 2019 du journal Le Monde diplomatique.