Les îlots de chaleur ne sont pas uniquement concentrés qu’au centre-ville de Montréal. La Ville de Montréal a publié une carte des îlots de chaleur sur l’île et plus de dix grands îlots y sont identifiés et peuvent entraîner des problèmes de santé pour les personnes qui y vivent.
Pour Danielle Dagenais, la végétation représente une solution. «La végétation qui ombrage et transpire contribue à rafraîchir le microclimat urbain», soutient Danielle Dagenais, chercheure associée à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CPEUM) et spécialiste des végétaux s’intéressant à la gestion des eaux pluviales et aux îlots de chaleur. «Les arbres absorbent l’eau et, en transpirant, agissent comme des climatiseurs. C’est un peu comme quand on se baigne. En sortant de l’eau, on a froid, car l’eau absorbe un peu de la chaleur sur la peau.»
La chercheure ajoute que la végétalisation permet de profiter d’une surface absorbant moins de chaleur en raison de l’ombre que produisent arbres et arbustes, ce qui vient réduire les îlots de chaleur urbains.»
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