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Des prix pour des enseignants exceptionnels


images/stories/001/2014-2015/no32/4932-prix-excellence-2015-02.jpgIls accordent le plus grand soin à la préparation de leurs cours et transmettent avec passion et créativité leurs connaissances, qu'ils mettent constamment à jour. Lorsque ces enseignants arrivent dans la salle de cours, leurs étudiants savent qu'ils vivront un moment privilégié et, dans certains cas, qu'ils en repartiront transformés.

 

Pour saluer leur travail et aussi pour rappeler la place centrale qu'elle accorde à l'enseignement, l'Université leur a décerné ses prix d'excellence en enseignement et leur a rendu hommage le 27 mai dernier.

 

Prix d'excellence en enseignement aux professeurs

Marie Annik Grégoire, Faculté de droit

Marie Annik Grégoire fait littéralement fureur au--près de ses étudiants. Devenue chargée de cours en 2000 puis professeure en 2008 à la Faculté de droit, Mme Grégoire s'est notamment illustrée grâce à un cours novateur qu'elle a élaboré sur les droits de la personne physique, où sont abordés les aspects humains, sociaux et législatifs de la vie des individus vulnérables. Sa sincérité, son énergie et la force de ses convictions inspirent ses étudiants, comme en fait foi cet extrait de courriel envoyé à l'automne à Mme Grégoire : «J'ai rarement été aussi touchée par la vision d'un professeur que je l'ai été par la vôtre. Pour une première fois dans le cadre de mes études en droit, j'ai eu l'impression qu'il me serait possible de faire une différence [...], de rétablir un juste équilibre plus tard.» Pour la principale intéressée, ces propos résument bien les raisons qui l'ont fait quitter la pratique en cabinet pour se consacrer à l'enseignement, soit le caractère humain de la relation professeur-étudiant combiné avec le désir de transmettre une véritable passion et de susciter la réflexion.

Membre du comité facultaire de l'évaluation des apprentissages, Marie Annik Grégoire remet constamment en question ses approches pédagogiques afin de les améliorer. «Pour chaque cours, je tente de me mettre dans la peau des étudiants et de trouver l'activité ou la méthode par laquelle j'aurais aimé qu'on m'enseigne», indique la lauréate.

Guy Lemay, Faculté de médecine

Depuis 1989, Guy Lemay a enseigné la virologie à plus de 8000 étudiants de divers programmes. «Cela fait 25 ans que cette passion m'habite», confie le professeur du Département de microbiologie, infectiologie et immunologie.

«Ce quart de siècle, il l'a consacré à l'enseignement, l'encadrement aux cycles supérieurs et la transmission des connaissances, fait valoir le directeur du département, Hugo Soudeyns. Guy Lemay incarne l'excellence dans la tâche d'enseignement.»

Les cours d'initiation à la microbiologie de M. Lemay, offerts aux étudiants du baccalauréat, attirent un très large auditoire, comme tous les autres cours qu'il donne. Sa capacité de vulgarisation n'est pas étrangère à sa popularité. «Ce professeur rend ses cours intéressants en utilisant des exemples tirés de l'actualité», souligne l'un de ses étudiants. «Wow! La matière présentée est très bien expliquée», dit un autre.

Pour Guy Lemay, spécialiste international des réovirus de mammifères, l'enseignement s'arrime tout naturellement à ses recherches. Et vice versa. «L'effort pour se tenir à jour dans l'ensemble d'une discipline afin de bien l'enseigner permet de renforcer ses activités de recherche», estime-t-il.

Mais sa contribution à la virologie ne se limite pas qu'à son engagement pédagogique. Il se consacre avec la même énergie à une multitude d'activités complémentaires. Outre ses travaux de recherche, on lui doit notamment d'importants changements au programme de premier cycle alors qu'il était à la tête du département. Ces changements prennent maintenant toute leur importance à la suite de l'implantation récente du nouveau programme interfacultaire de baccalauréat.

Barbara Thériault, Département de sociologie

C'est en raison de sa façon «délinquante» de concevoir la pédagogie que le directeur du Département de sociologie, Christopher McAll, a recommandé la candidature de Barbara Thériault au prix d'excellence en enseignement. «Pour elle, l'enseignement et l'apprentissage sont indissociables du plaisir», indique-t-il.

Spécialiste de la sociologie européenne, et plus particulièrement de la sociologie allemande, et professeure à l'UdeM depuis 2003, elle donne entre autres le «grand cours d'introduction» de la discipline. Son goût prononcé pour la littérature et ses connaissances fines des contextes historiques dans lesquels ces champs d'études ont évolué enrichissent ses enseignements et inspirent ses étudiants : chaque principe clé qu'elle aborde est présenté sous forme d'énigme et développé à l'aide d'exemples tirés tantôt de la littérature ou des arts, tantôt de l'histoire ou du quotidien. Barbara Thériault va même jusqu'à créer des personnages fictifs qui l'accompagnent dans ses cours!

Autre élément de sa créativité : au baccalauréat, elle fait lire ses étudiants. Banal, croyez-vous? «Les étudiants ont très peu d'occasions de lire des livres – et non des manuels – dans leurs cours et la lecture leur permet de comprendre le développement d'une pensée sociologique», dit-elle. Et ses étudiants sont nombreux à avoir ainsi pris goût à la lecture et à l'en remercier! Aux cycles supérieurs, elle a donné différents cours et supervisé des travaux de doctorat et de maîtrise, en plus d'être active au sein de l'International Research Training Group, qui associe l'Université de Montréal et les universités de Trèves et de la Sarre (Allemagne). De plus, elle a étendu l'enseignement de la sociologie au-delà des murs de l'UdeM, soit dans une école primaire, dans des écoles secondaires, dans des cégeps et même dans une prison «pour faire rayonner ma discipline et l'Université et pour renouveler mon propre regard sur la sociologie».


Prix pour l'encadrement aux cycles supérieurs

Carlo Morselli, École de criminologie

En 15 ans de carrière comme professeur à l'École de criminologie, Carlo Morselli a aidé 7 étudiants à obtenir leur diplôme de doctorat et 35 leur diplôme de maîtrise. Plusieurs autres terminent actuellement leur mémoire ou leur thèse. Voici «l'équipe» du professeur Morselli. «C'est le terme le plus précis que je pourrais utiliser pour représenter l'ensemble des personnes avec lesquelles j'ai eu le privilège de travailler», explique-t-il.

M. Morselli, spécialiste du crime organisé, estime que son champ d'études l'a placé au centre de plusieurs préoccupations sociales. Mais il ne suffit pas d'être «au bon endroit au bon moment»; encore faut-il concevoir des méthodes pédagogiques adaptées. «En fait, indique-t-il, mon approche a toujours été de traiter chaque étudiant comme un défi nouveau et unique, tout en mettant l'accent sur ses forces et ses ambitions personnelles.»

«Plusieurs collègues aimeraient bien savoir comment ce professeur fait pour réussir aussi bien dans ce volet de son travail, mentionne le directeur de l'École de criminologie, Denis Lafortune, dans sa lettre d'appui à l'enseignant. C'est assurément un professeur disponible, qui réagit rapidement aux questions des étudiants et dont l'expertise scientifique est reconnue.»

Les étudiants de Carlo Morselli achèvent leur formation dans les délais prescrits, soit moins de deux ans en ce qui concerne la maîrise et quatre ans pour le doctorat... «Ces étudiants m'ont tous impressionné par leur passion et leur persévérance à atteindre les divers buts fixés entre nous», signale-t-il dans sa lettre de présentation.


Prix d'excellence en enseignement aux chargés de cours et superviseurs de stage

Éric Bellavance, Faculté de théologie et de sciences des religions

Durant la dernière année, Éric Bellavance a eu la responsabilité des cours Introduction au judaïsme, La Torah : cœur de la Bible hébraïque, L'Égypte et la Mésopotamie anciennes et Voyage virtuel aux pays bibliques.

En plus de son travail d'enseignant, il est engagé dans diverses activités de la Faculté de théologie et de sciences des religions, notamment à titre de représentant des chargés de cours au conseil de la faculté et à l'Assemblée universitaire. Il participe aussi au comité de recrutement du premier cycle, qui a pour but d'attirer de nouveaux étudiants.

Dans sa lettre d'appui à la candidature du meilleur chargé de cours, le doyen de la faculté, Jean-Claude Breton, note que le lauréat possède une formation pluridisciplinaire en histoire et en théologie, ce qui lui permet d'enseigner dans des domaines liés tant à l'histoire qu'aux religions anciennes et modernes ou aux langues anciennes. «Ses compétences en tant qu'enseignant sont remarquables si l'on considère les hauts niveaux de satisfaction que révèlent les évaluations statutaires des cours faites par les étudiants. Il y atteint des notes qui frisent la perfection», précise M. Breton.

En effet, l'appréciation générale du cours sur l'Égypte et la Mésopotamie de l'hiver 2014 fait état de notes moyennes de 3,9 sur une possibilité de 4. «Un des meilleurs profs que j'ai eus! Cours extrêmement intéressant!» résume un étudiant dans la partie réservée aux commentaires.

Daniel Borcard, Département de sciences biologiques

La matière qu'enseigne Daniel Borcard dans ses cours de biostatistique peut sembler aride à première vue : ils introduisent les statistiques et les calculs à l'aide du langage R dans le cursus des étudiants du Département de sciences biologiques. Or, ses cours sont si populaires que d'autres départements aimeraient que leurs étudiants en profitent aussi! C'est ainsi qu'a été créé un cours intitulé Statistique pratique pour sciences de la vie, offert depuis l'automne 2014 en trois versions pour mieux répondre aux besoins des étudiants en biochimie, en microbiologie et en neurosciences. Comment s'y prend-il pour faire comprendre ce qu'est une régression polynomiale (qui est une forme d'analyse statistique)? «Il y a toujours une clé et, chez moi, cette clé prend souvent l'allure de comparaisons inattendues ou d'anecdotes», dit-il. Comme la fois où son fils de deux ans expliqua à sa mère, en pointant la photo d'un radiotélescope dans le journal, qu'il s'agissait d'une «grande oreille pour écouter le chant des étoiles»! Privilégiant une compréhension intuitive des mécanismes qui crée un terrain favorable à un développement plus technique, Daniel Borcard alimente son enseignement d'ingrédients qu'il nomme ses trois E : enthousiasme, engagement, empathie. «Si le prof s'ennuie, l'étudiant roupille», dit-il pour imager l'importance d'être enthousiaste en classe. Il incite aussi les étudiants à s'engager dans une rigueur de pensée qui contribue à la découverte de solutions, et à aider leurs camarades en partageant leurs réflexions. Enfin, il fait montre d'empathie en cherchant à tenir compte du point de vue des étudiants et en demeurant respectueux et ouvert à leurs suggestions. Et la formule fonctionne à merveille! Pas étonnant que M. Borcard souhaite avoir longtemps le privilège «de faire résonner dans l'esprit de mes étudiants le chant des étoiles».

Dany Roy, Faculté de musique

Chargé de cours à l'UdeM depuis 17 ans, Dany Roy a grandement contribué à modeler l'identité du secteur jazz à la Faculté de musique et à en accroître le rayonnement auprès des communautés montréalaise et canadienne. Excellent communicateur et pédagogue polyvalent, M. Roy est l'un des rares interprètes à maîtriser une grande variété d'instruments : la trompette, la flûte, la contrebasse et le piano mais aussi la famille des saxophones, dont il est un spécialiste hors pair. Cette flexibilité lui permet d'organiser des combos de jazz en studio, une tâche très complexe dont il s'acquitte avec une grande efficacité grâce à son expérience de gestionnaire d'ensembles de jazz et d'équipes de techniciens. Brillant musicien, il aborde avec passion les nombreux styles de la discipline du jazz dans ses cours, où il en transmet les plus fines subtilités. Il fait aussi profiter ses étudiants des relations qu'il a nouées avec les meilleurs jazzmans québécois et canadiens – dont Oliver Jones, Fred Henke et Michel Cusson – et plusieurs artistes avec lesquels il a travaillé, comme George Harrison, Céline Dion, Garou, Chris de Burgh, Patrick Bruel et Nanette Workman, pour n'en nommer que quelques-uns. Désireux de continuer à apprendre afin de renouveler son enseignement, Dany Roy est à l'affût des avancées les plus récentes de sa discipline sur les plans de la technique et du langage. Cette curiosité naturelle alimente d'ailleurs les initiatives pédagogiques créatives qu'il multiplie, au bénéfice de ses étudiants et des autres enseignants avec lesquels il a établi des rapports de proximité enrichissants pour tous. «S'unir pour mieux rayonner» est d'ailleurs la philosophie à laquelle il adhère et se consacre entièrement.


Prix d'excellence en enseignement aux doctorants et stagiaires postdoctoraux chargés de cours

Guillaume Roy-Fortin, Faculté des arts et des sciences

«Grâce à ce professeur, la matière devient facile et compréhensible. Je reprendrais un cours avec lui n'importe quand!» «Il est de loin le meilleur prof de maths que j'ai eu. Il a le souci de la réussite de ses étudiants et prend le temps de bien expliquer et de vulgariser les concepts plus difficiles.»

Ces commentaires d'étudiants du baccalauréat en mathématiques en disent long sur les qualités de pédagogue de Guillaume Roy-Fortin et sur l'intérêt qu'il porte aux étudiants.

Depuis 2013, ce doctorant du Département de mathématiques et de statistique a assumé plusieurs charges de cours et n'a cessé d'obtenir des évaluations remarquables. Ses étudiants soulignent unanimement son dévouement et sa disponibilité. «Les résultats de ses prestations d'enseignement dans tous les cours qu'il a donnés sont excellents et M. Roy-Fortin sait très bien s'adapter aux différentes clientèles», note le directeur du département, Jean-François Angers. Pas étonnant que Guillaume Roy-Fortin ait déjà reçu un prix d'excellence en enseignement en 2013.

À son avis, le secret de sa réussite réside tout simplement dans le plaisir d'enseigner. «Ma mère est professeure de mathématiques, mentionne-t-il. Avoir baigné dans le monde scolaire a certainement contribué à forger le chargé de cours que je suis aujourd'hui.» Dans ses classes, il n'est pas rare d'entendre des éclats de rire. C'est sa façon d'optimiser le partage des connaissances. Son approche pédagogique découle aussi du fait qu'il exploite l'avantage d'être à la fois chargé de cours et doctorant. «Cela me permet d'avoir une grande sensibilité quant aux besoins des étudiants», estime M. Roy-Fortin.


Prix pour l'innovation

Bernard Charlin, Faculté de médecine

«Depuis 1998, le Dr Bernard Charlin est un pilier du développement de la pédagogie appliquée aux sciences de la santé à la Faculté de médecine, où il dirige l'unité de recherche et de développement.» C'est en ces termes élogieux que la directrice du Centre de pédagogie appliquée aux sciences de la santé (CPASS), Stéphanie Raymond-Carrier, fait valoir le mérite du professeur.

À l'origine du CPASS, le spécialiste en otorhinolaryngologie et en chirurgie cervicofaciale a conçu trois instruments d'apprentissage en ligne qui se trouvent maintenant sur une plateforme informatique, nommée Concordance E2 (pour enseignement et évaluation). Grâce à cette innovation et à l'approche pédagogique visionnaire du professeur Charlin, il est possible de faire la simulation de cas et d'évaluer rapidement la «concordance du raisonnement et du jugement» des étudiants avec les réponses qu'ont préalablement données des experts internationaux. L'outil technologique sert également à former et à mesurer les compétences des étudiants dans la détection d'anomalies sur images, par exemple dans le cas de radiographies pulmonaires ou de maladies de la peau. Maintes évaluations ont été réalisées et la grande majorité des participants disent apprécier le côté réaliste et la rétroaction immédiate de la plateforme.

Signe de l'intérêt pour cette approche pédagogique, les trois instruments d'apprentissage en ligne font désormais partie des formations aux trois cycles et du développement professionnel continu à la Faculté de médecine. Ils sont en voie d'introduction dans le cursus des facultés de médecine vétérinaire, médecine dentaire et pharmacie et intéressent plusieurs universités canadiennes et américaines.

 

Chantal Pharand, Nancy Sheehan et Françoise Crevier, Faculté de pharmacie

Alors qu'elle était vice-doyenne aux études à la Faculté de pharmacie, Chantal Pharand a coordonné la création d'un tout nouveau cours avec ses collègues Françoise Crevier et Nancy Sheehan, respectivement technopédagogue et professeure de clinique à la faculté. Ce cours dit d'intégration permet de développer notamment la compétence relative au service à la communauté, c'est-à-dire que les étudiants élaborent et implantent un projet de promotion de la santé et de prévention des maladies dans le contexte du nouveau programme de doctorat de premier cycle en pharmacie (Pharm. D.), basé sur l'apprentissage par compétences.

Par équipes de 10 à 12 personnes, les étudiants de première et de deuxième année doivent concevoir une intervention communautaire liée à un thème particulier. Ils doivent effectuer une revue de la littérature, puis planifier et réaliser une intervention avec la collaboration d'un partenaire du milieu. Au terme de l'année, chaque équipe fait une affiche qui est présentée au colloque «Agir pour la santé», en avril, où les meilleurs travaux sont également présentés oralement. Les étudiants de troisième année doivent, quant à eux, analyser et évaluer un projet mis sur pied l'année précédente.

«À la lecture des critères de sélection pour le prix de l'innovation, je suis convaincu que le projet pédagogique soumis par Mme Pharand et ses collaboratrices se démarque particulièrement. Le succès de ce projet a été constaté au cours des trois dernières années par nos étudiants et professeurs, les autres facultés et membres de la communauté», note Grégoire Leclair, administrateur exerçant les fonctions de vice-doyen aux études. Six cents étudiants sont engagés dans le projet, précise-t-il. Le colloque attire quelque 800 personnes.


Prix de l'internationalisation des programmes

Roger Bruno Richard, Faculté de l'aménagement

Architecte et professeur à l'École d'architecture de la Faculté de l'aménagement, Roger Bruno Richard remporte le prix de l'internationalisation des programmes pour son initiative visant à donner un volet nippon au séminaire de maîtrise en technologie du bâtiment. Depuis 10 ans, ce programme d'études incluant un séjour de 12 jours au Japon permet aux étudiants de se plonger dans l'architecture japonaise par des visites d'usines, d'instituts de recherche et de chantiers de construction. Depuis 2005, au moins de 10 à 12 étudiants sont du voyage chaque année.

«Cette expérience d'études à l'international est hautement pertinente et novatrice en termes de contenus et de visées pédagogiques, écrit le doyen Paul Lewis dans sa lettre d'appui à la candidature de M. Richard. Les étudiants sont initiés à des processus de fabrication et à des systèmes d'habitat constructifs industrialisés qui sont plus que jamais d'intérêt, alors qu'ils présenteraient des avantages environnementaux et économiques significatifs par rapport aux modes de construction traditionnels.»

À leur retour, les étudiants doivent concevoir une affiche résumant leurs observations et les productions sont par la suite exposées au pavillon de la faculté. Le vernissage donne lieu à une rencontre des partenaires. Parmi eux, le consul général du Japon à Montréal, Tatsuo Arai, et le vice-recteur aux relations internationales et à la Francophonie, Guy Lefebvre, y ont pris part en 2014. La Direction des relations internationales de l'UdeM, le Forum des gens d'affaires Québec-Japon et les Offices jeunesse internationaux du Québec, en plus de l'École d'architecture, contribuent au financement du programme.


Prix d'excellence aux auxiliaires d'enseignement

Michael Blondin, Faculté des arts et des sciences

Doctorant au Département d'informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) de l'UdeM et à l'École normale supérieure de Cachan, en France, Michael Blondin prépare minutieusement ses activités d'auxiliaire d'enseignement. «Michael Blondin est remarquablement fiable et dévoué», dit de lui son codirecteur de thèse Pierre McKenzie, professeur à l'Université de Montréal, qui a eu recours à ses services plusieurs fois pour des cours d'informatique théorique réputés difficiles. «Il s'appuie sur une expérience de plusieurs années comme auxiliaire d'enseignement et il tire également profit de son expérience à titre de conférencier dans des colloques scientifiques.»

En plus de ses deux heures de présence hebdomadaire en classe, M. Blondin met beaucoup de soin à la correction des travaux, au nombre de quatre à six par trimestre. «Je considère les devoirs comme une composante essentielle de l'apprentissage des étudiants, particulièrement dans les cours théoriques, où les étudiants ont moins d'aisance à formuler leurs idées», note-t-il dans sa lettre de motivation. Inspiré par des pédagogues chevronnés, il a pris l'habitude de rédiger des solutionnaires détaillés, qu'il rend accessibles en ligne. «Selon mon expérience, la production systématique de solutionnaires permet de dispenser les étudiants de la prise de notes et de plutôt les amener à participer en classe», précise-t-il. M. Blondin a suivi des formations d'appoint en analyse cognitive des émotions.

Michael Blondin est très engagé dans la vie universitaire, puisqu'il a présidé l'Association des étudiants du DIRO, ce qui lui a permis de siéger au comité des études du département et à l'assemblée départementale.

 

 

http://www.nouvelles.umontreal.ca/journal-forum/dossiers-speciaux/20150601-collation-des-grades-2015.html

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