Il aura fallu une pétition pour qu’une école secondaire de Montréal tristement surnommée la « prison » ou le « bunker » attire l’attention et qu’on lui refasse une beauté. Située dans le quartier Saint-Michel, l’école Louis-Joseph-Papineau n’a pour fenêtres que des meurtrières. Elle sera rénovée et ses élèves verront bientôt la lumière du jour.
[...] Le cofondateur de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l’Université de Montréal Philippe Poullaouec-Gonidec avait estimé que faire une intervention sur l’école Louis-Joseph-Papineau était « une situation d’urgence ».
Son collègue Patrick Marmen avait quant à lui expliqué que les milieux scolaire et communautaire avaient déjà mené bien des initiatives pour pallier le manque de lumière.
« Les murales, les expressions de couleur, la peinture qui égaie, ils l’ont fait. Ils sont rendus à investir dans le dur. Et, oui, ça coûte de l’argent ; oui, il faut percer dans le mur ; oui, il risque d’y avoir de l’amiante et des moisissures », avait dit M. Marmen. »
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