Les Montréalais vivant dans les quartiers les plus défavorisés sont souvent ceux qui doivent composer avec la proximité des grandes artères et des nuisances qui découlent du grand débit de circulation : le bruit et la pollution.
« Il ne fait pas bon vivre en bordure de l’autoroute Décarie ou à l’ombre de l’échangeur Turcot. Pourtant, chaque année, des centaines de ménages montréalais — dont la majorité figure parmi les plus pauvres de la métropole — y renouvellent leur bail, malgré la proximité de ces imposantes infrastructures routières. Proximité qui, à terme, les expose à davantage de bruit, de pollution atmosphérique et de dangers que leurs voisins des quartiers plus aisés. Rares sont pourtant ceux qui rêvent de trouver logis à un jet de pierre d’une autoroute en milieu urbain, soutient Sébastien Lord qui s’intéresse, notamment, aux dynamiques résidentielles et aux choix de mobilité. « Ce n’est bien souvent pas par plaisir que les gens vivent à moins de 200 mètres de l’autoroute 40 », rappelle-t-il.
Extrait tiré du Journal Le Devoir. Lire l’intégralité de l’article dans Le Devoir.ca