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Jean-Philippe Meloche estime que la consigne de distanciation affectera l’utilisation du transport en commun


François Legault a prévenu les Québécois la semaine dernière : si on peut s’attendre à un retour graduel des activités à mesure que la crise du coronavirus s’atténuera, la consigne des deux mètres de distance devra perdurer pendant des mois. Comment s’appliquera cette règle dans la vie de tous les jours?

Qui dit retour au travail dit aussi achalandage dans les transports en commun, ce qui n’est pas de nature à faciliter la distanciation sociale. Professeur à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche estime qu’un « traumatisme » à l’égard du transport en commun demeurera. Ceux qui auront opté pour la voiture pendant la période de confinement hésiteront à retourner au transport collectif. « Tant que le taux de chômage est élevé et que ça ne se bouscule pas dans les autobus, ce n’est peut-être pas un problème. Mais quand les gens vont retourner travailler, c’est sûr que la règle des deux mètres ne pourra plus tenir. Et s’ils choisissent l’auto, on va avoir des problèmes de congestion monstre. »

Il croit cependant que les habitudes prises pendant le confinement, comme le télétravail et les réunions virtuelles, se poursuivront pour bon nombre de travailleurs, jusqu’à un réel retour à la normale. Les entreprises auraient aussi avantage à décaler l’horaire de leurs employés pour alléger l’heure de pointe.

Tiré d’un texte dans Le Devoir. Lire l’intégralité de l’article.

Voir également TVA Nouvelles et Le Journal de Montréal