La surenchère a fait de Montréal l’une des villes où les maisons sont trop chères pour le commun des mortels et selon Jean-Philippe Meloche, la situation n’a jamais été aussi grave de toute l’histoire de Montréal. La surenchère provoque des conséquences fâcheuses : vivre loin, demeurer en logement, embourgeoisement des quartiers, achats sans inspection, etc.
Pour Jean-Philippe Meloche, Montréal n’a pas toujours été une ville « attractive », comme elle l’est devenue désormais.
« La hausse des valeurs foncières, c’est la conséquence de l’attrait de Montréal, résume Jean-Philippe Meloche. Si on se retrouve avec ce problème-là, c’est parce que ça va très bien. Plein de personnes dans le monde veulent habiter à Montréal. Et ça, c’est nouveau. […] Seulement, il faut être conscients qu’en limitant la densité et les constructions en hauteur, on accentue le problème d’inabordabilité du logement. Des recherches commencent d’ailleurs à montrer les effets pervers de la réglementation sur les prix. »
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