Les offres d’achat sont confidentielles et contribue à la montée des enchères.
« C’est normal que le courtier du vendeur veuille faire monter les enchères. C’est son travail », affirme Jean-Philippe Meloche, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. « Dans n’importe quelle négociation, le vendeur veut vendre le plus cher possible et l’acheteur veut acheter le moins cher possible. »
Pour freiner la surenchère, des groupes, dont Québec solidaire, militent pour que les offres d’achat soient divulguées par les courtiers immobiliers. M. Meloche n’est toutefois pas convaincu que la levée du secret permettra d’endiguer la flambée immobilière.
« Si je veux mettre un maximum de 400 000 $ sur une maison, mon prix s’arrête là dans un encan à l’aveugle. Mais dans un encan ouvert, les gens ont tendance à exagérer et à se dire qu’il ne leur reste qu’un petit bout de chemin de 5000 $ à faire. Et encore 5000 $, ainsi de suite. Il y a un effet d’entraînement. »
« La surenchère n’est pas une question d’offres cachées ou pas cachées, estime le professeur. C’est le contexte qui crée la surenchère. Pas les règles du jeu. »
Lire l’article dans La Presse.ca