La seconde phase du REM de l’Est de Montréal est annoncée et accueillie avec enthousiasme. Bien que le REM représente un levier économique d’importance pour les quartiers qu’il desservira, des experts, dont Philippe Poullaouec-Gonidec et Sylvain Paquette, expriment certaines inquiétudes dans une lettre ouverte intitulée Pas facile de faire fleurir du béton.
« Sa complexité et son envergure font craindre à plusieurs qu’il inflige des cicatrices aux milieux de vie traversés et qu’il les dénature plutôt que de générer une valeur ajoutée. Pensons notamment aux portions aériennes implantées dans des secteurs sensibles, ou encore aux stations bordant le tracé qu’on peut imaginer imposantes sur le plan visuel par leur hauteur et leur masse. »
Ils soulèvent plusieurs questions sur l’impact de telles infrastructures dans le paysage et l’espace public : « À quel point créera-t-on des « plafonds » avec les infrastructures aériennes ? Quelles sont les conséquences sur l’entrée de lumière naturelle dans les bâtiments et sur le domaine public ? Quel sera l’impact sonore et vibratoire pour les résidants et les piétons ? Peu de détails ont été dévoilés jusqu’à présent…»
Tiré de La Presse +. Lire l’intégralité de la lettre et l’article de Mario Girard qui fait part ce cette lettre dans sa chronique dans La Presse +.