Un an après le début de la pandémie, que reste-t-il des initiatives qui ont modifié la ville, qu’il s’agisse de la piétonisation de certaines rues, de la création de nouvelles voies cyclables, des nouveaux aménagements qui ont donné un nouveau visage à la ville. La flexibilité au niveau de la réglementation relative à l’occupation de l’espace public a été bienvenue.
« Sébastien Lord, professeur agrégé à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage et directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge de l’Université de Montréal, espère que la Ville gardera la capacité à s’adapter qu’elle a montrée pendant la pandémie.
C’est important d'avoir des réglementations, parce qu'on aménage pour tout le monde et que les réglementations ont pour but de créer des espaces universellement accessibles, mais il ne faut pas pour autant perdre toute flexibilité, note-t-il.
La pandémie et le confinement vont rendre les Montréalais plus exigeants en ce qui concerne leur environnement immédiat, croit M. Lord. On a redécouvert le besoin d’une proximité de qualité. Toutes les infrastructures, le mobilier urbain, le design urbain qu'il y a autour de nous, on se rend compte que c'est important si on passe plus de temps dans ces espaces. »
Tiré de ICI Radio-Canada.ca.