Selon Raphaël Fischler, les réparations et la maintenance ont été négligés ici comme ailleurs en Amérique du Nord. La dégradation des infrastructures est le fruit d’un manque d’investissement et de planification et, comme le souligne le doyen de la Faculté de l’aménagement, « ce n’est pas sexy de dépenser de l’argent en réparations […] Lorsqu’un politicien coupe le ruban devant quelque nouvelle construction, cela impressionne plus l’électorat que de dire "j’ai dépensé beaucoup d’argent dans des réparations qui vont vous embêter". »
Toutefois, depuis l’effondrement du viaduc de la Concorde à Laval en 2006, les dépenses en infrastructures ont augmenté dans la région de Montréal mais Raphaël Fischler considère que la partie n’est pas gagnée et que « nous avons beaucoup de travail à faire, dans un court laps de temps, parce que nous avons négligé de le faire pendant des années. »
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