Cet été, Shin Koseki, directeur de la Chaire UNESCO en paysage urbain, a participé à la mission annuelle du bateau scientifique Lampsilis. Lors de la mission, Shin Koseki a discuté, avec des chercheuses en biologie marine et en écologie, des études que le bateau leur permet d’effectuer. Il a aussi pu démarrer un travail de caractérisation des berges entre Montréal et Trois-Rivières, notamment au niveau du lac Saint-Pierre, une région désignée réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO.
Interviewé par Radio-Canada, il rappelle que « cette mission change notre regard sur la ville, sur la façon dont elle fonctionne, et sur les conséquences qu’ont les aménagements urbains sur l’environnement. Une ville n’est pas seulement un objet circonscrit à un territoire municipal, c’est un écosystème social, culturel et écologique ».
Le navire, affrété par l’Université du Québec à Trois-Rivières, sillonne chaque année les eaux du fleuve Saint-Laurent pour étudier l’impact de l’activité humaine sur la qualité de l’eau et sur les écosystèmes fluviaux. Accueillant généralement les biologistes et des chimistes, le Lampsilis a récemment été ouvert à des chercheurs d’autres disciplines ainsi qu’à des artistes. Cette collaboration intersectorielle et interdisciplinaire s’inscrit donc parfaitement dans le cadre du nouveau projet sur l’urbanisme des grands fleuves lancé par la Chaire UNESCO en paysage urbain: Fluvialités.
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