« À l’issue d’un appel à candidatures, le comité scientifique de l’OBVIA a décidé à l’unanimité de proposer la candidature du professeur Shin Koseki » indique l’observatoire sur Twitter. Le jeune professeur animera ainsi l’axe en collaboration avec le professeur Thierry Badard de l’Université Laval. Constitué de plusieurs dizaines de membres, l’axe se penche sur les conséquences salvatrices et dévastatrices de l’intelligence artificielle sur l’environnement naturel, social et construit.
Cette nomination illustre l’engagement de Shin Koseki à réfléchir au potentiel et au risque posé par les nouvelles technologies dans une époque marquée par de grandes transitions à l’échelle mondiale. C’est d’ailleurs dans cet esprit que le professeur de l’Université de Montréal avait initié en 2019 la table ronde « IA & Cities » présentée chaque année depuis au Applied Machine Learning Days, la plus grande conférence sur l’intelligence artificielle en Europe. C’est aussi dans cet esprit que Shin Koseki s’était engagé en 2020 comme l’un des membres fondateurs du groupe de réflexion sur les systèmes intelligents de l’IEEE.
L’annonce de cette nomination intervient alors que Shin Koseki lance présentement un vaste projet sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les pratiques de l’aménagement et du design. Ce projet, piloté depuis la Chaire UNESCO en paysage urbain, est mené en collaboration avec plusieurs acteurs clés de l’intelligence artificielle à Montréal, dont le MILA et IVADO. Cette initiative fait suite à un projet d’analyse par l’intelligence artificielle de représentations picturales de l’espace urbain romain du 17e siècle, initié par Shin Koseki et mené en collaboration avec le Centre pour les études visuelles numériques de l’Université de Zurich et l’Institut Max-Planck pour l’histoire de l’art et l’architecture — Biblotheca Hertziana de Rome.
Voir le site de la Chaire UNESCO en paysage urbain.