Le paysage, c’est l’empreinte de l’humain sur la nature, ou de la nature sur l’humain. Qu’on l’occupe, qu’on l’admire, le territoire devient significatif quand il témoigne de cette relation étroite et des valeurs du temps. Culturel, humanisé ou patrimonial selon les dénominations, le paysage est de plus en plus valorisé comme un bien collectif à protéger. Premier volet de notre série.
Plus large que l’architecture, la nature ou même le patrimoine, la notion de paysage peut rester plutôt floue pour le commun des mortels. Et si cette notion elle-même permettait de changer notre regard sur les lieux qu’on habite ou qu’on visite ? C’est du moins l’invitation d’experts qui consacrent leur carrière à cette reconnaissance pleine du monde qui nous entoure.
« Le paysage, c’est un concept de valeur sociale et culturelle. C’est ce qu’on aime dans des espaces de quotidien, c’est la rue où on habite ou le paysage des vacances », expose d’abord Sylvain Paquette, titulaire de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CPEUM).
Tiré de l’article Aimer le paysage pour en prendre soin. Lire l’intégralité de l’article dans Le Devoir.