Actuellement, le nombre de toits verts dans les villes du pays reste trop faible pour avoir un effet environnemental notable, entre autres, sur les îlots thermiques ou sur le ruissellement urbain malgré que de nombreuses recherches canadiennes et internationales démontrent le potentiel des toits verts à cet égard. Or ces deux phénomènes sont appelés à s’accentuer avec les changements climatiques. Montréal, Toronto et d’autres villes canadiennes se penchent donc sur l’implantation à grande échelle de toits verts extensifs, plus adaptables aux bâtiments existants, à la fois pour les raisons environnementales énoncées plus haut mais aussi pour des raisons économiques et de santé publique. Or l’implantation à grande échelle de toute technologie est tributaire de son acceptabilité sociale. Ce projet vise à identifier les facteurs ou combinaison de facteurs les plus indicatifs de l’acceptabilité sociale des toits verts dont leur dimension esthétique, cette dernière dimension s’étant révélée déterminante dans la difficulté d’application de modes plus écologiques de gestion de la végétation par exemple. À partir des données obtenues par les chercheurs, seront déterminés les critères de conception des toits verts extensifs les plus susceptibles d’en favoriser l’acceptabilité sociale et d’orienter la planification stratégique de leur implantation à l’échelle urbaine. Le terrain de recherche est la région de Montréal.

La phase II de ce projet consiste en un suivi de l’implantation d’un écran antibruit novateur intégrant des matériaux économiques et légers, tant sous l’aspect des performances acoustiques et de la résistance structurale que de l’intégration paysagère et des changements dans la perception de leur cadre de vie des citoyens riverains. Ce projet est effectué conjointement avec le Groupe d’acoustique de l’Université de Sherbrooke.

Hydro-Québec entreprendra dans le futur plusieurs programmes d'automatisation et aura par conséquent plusieurs types de boîtiers de commande à installer sur ses poteaux. Cette recherche vise à déterminer les critères entourant la capacité d’accueil des milieux de vie urbains et périurbains afin de recevoir ces nouveaux équipements d'automatisation. L’équipe de recheche a examiné les paramètres d'intégration paysagère des appareils sous l’angle de leur dimension physico-spatiale (potentiel de structuration sur le plan de la forme, la  taille, la volumétrie, l’encombrement visuel, spatial et fonctionnel, etc.), de leur dimension socioculturelle (perceptions sociales des dispositifs et seuil d’acceptabilité et de saturation) ainsi que de leur dimension réglementaire (règlements municipaux, sécurité routière, vision de développement des villes, politiques).

Hydro-Québec a amorcé depuis peu un programme d’automatisation de son réseau de distribution qui implique l’implantation de boîtiers sur la partie inférieure de certains poteaux. Ces nouvelles pratiques tendent à transformer le réseau actuel de distribution et par conséquent à modifier l’espace public. Devant les nouvelles réalités d’automatisation et des potentialités d’expansion et d’évolution du réseau, l'étude a produit un bilan des expériences d’automatisation des réseaux de distribution au Québec et à l’international afin d’en dégager les grandes orientations stratégiques à court, moyen et long terme. Ce bilan permet en outre de définir les enjeux susceptibles d’émerger en termes de problématique paysagère et de documenter aussi les évolutions prévues du système de distribution dans des contextes internationaux variés. Cette étude recommande des pistes d’action ciblées en regard de l’évolution projetée des différents usages et des pratiques entourant le réseau de distribution actuel.

Hydro-Québec a amorcé un programme d’automatisation de son réseau de distribution qui consiste à automatiser certains interrupteurs et disjoncteurs sur une partie du réseau permettant d’être télécommandé à distance. Ce programme vise à améliorer le service électrique afin de réduire les interruptions d’électricité. Pour y arriver, Hydro-Québec doit installer des boîtiers, dans lesquels sont insérés des systèmes d’automatisation, sur la partie inférieure de certains poteaux de distribution. Dans le contexte urbain, l’installation de ces boîtiers sur le réseau a révélé des lacunes quant au design du boîtier tout en faisant apparaître des préoccupations paysagères de la part des citoyens et des élus articulées en termes de dégradation du cadre de vie et de la qualité de vie.

Dans ce contexte, une étude exploratoire a été effectuée par la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal portant sur les boîtiers d’automatisation et leur redesign. Sur la base d’un boîtier développé par le manufacturier S&C, l’équipe de recherche a proposé différentes stratégies visant à mieux répondre à la problématique d’intégration paysagère dans les milieux urbains. Ces stratégies, en plus de modifier l’apparence et la volumétrie du boîtier, ont insisté sur la bonification de l’usage du boîtier en proposant différentes fonctions secondaires. En outre, l’équipe de recherche a également fortement insisté sur la nécessité de produire des études plus poussées sur les problématiques paysagères engendrées par ce nouveau dispositif afin d’y révéler, d’y orienter et d’y favoriser des stratégies de design pertinentes et appropriées tout en contribuant à générer des connaissances sur ces enjeux.

Hydro-Québec TransÉnergie a mandaté la CPEUM pour réaliser deux fiches-synthèse sur l’intégration des lignes et des postes à haute tension dans le cadre de la synthèse des connaissances en environnement d’Hydro-Québec.  Il s’agissait de faire la synthèse des rapports d’Hydro-Québec produits sur ce sujet à des fins de transfert des connaissances aux employés juniors.