Experts en : Paysages culturels
BAFGHINIA, Mandana
Doctorante
- Architecture
- Design architectural
- Épistémologie du projet
- Critique architecturale
- Paysages culturels
- Gestion des eaux urbaines
- Canada
- États-Unis
- Chine
- Europe
- 20e siècle
- 21e siècle
The summit’s gaze, or the skyscraper as beacon and observatory
Résumé de la thèse : La recherche propose de considérer les gratte-ciels comme des objets transitionnels dans le champ de l’architecture et de l’urbanisme. Elle porte particulièrement sur le sommet du gratte-ciel, qui cristallisent la vue sur l’édifice depuis la ville et celle de l’édifice regardant la ville. Ces objets transitionnels ne peuvent être réduits un seul système sémiotique de réception ou un seul mode de représentation. Par leur présence, ils déterminent l’expérience esthétique croisée des spectateurs et des concepteurs, et l’objet de l’étude est donc le champ étendu dans lequel le processus de conception conditionne la perception des spectateurs et s’en nourrit, le belvédère du sommet des tours générant une certaine conception de l’espace urbain, produisant dans le même temps de nouveaux motifs et configurations spatiaux. La thèse se développe à trois échelles distinctes, correspondant à des perspectives différentes - historiques, architecturales et urbaines. Trois échelles sont prises en compte : celle, macroscopique, de la ville, celle, microscopique, du sommet et celle, intermédiaire, du gratte-ciel compris comme artefact et entité urbaine. Bien que connaissable au niveau microscopique, l’observatoire permet de percevoir et de comprendre l’échelle macroscopique de la ville. Le corpus de la recherche est constitué par quatre gratte-ciels différents tant par leur histoire que par leur contexte urbain.
Summary of the research: The dissertation considers skyscrapers as a transitional object within the architectural and the urban fields, focuses specifically on their summits, which are interpreted as dialogic constructs that transgress the opposition between seeing and being seen. The research will measure the expanded field in which the design process meets the perception of the observer, the viewing platform allowing for a re-conception of urban space and the shaping of new patterns. In another terms, these objects cannot be reduced to a semiotic system or a model of representation but rather represent a bequest of presence, allowing for the aesthetic experience of a mutual recognition from the observer and the designing architect. In accordance with the theoretical model will develop at three distinct scales, corresponding to different historical, architectural and urban perspectives. The macro scale will give the measure of the evolution of the summits within the larger landscape of the metropolis. The intermediary, or meso scale, will allow for the parallel interpretation of the buildings’ interior and exterior skins. At the micro scale, a synchronic analysis will focus on three case studies relative to skyscrapers built at different moments in four different metropoles in North America, Europe and Asia.
CAMERON, Christina
Professeure émérite, Professeure associée
- Aménagement des aires protégées
- Aménagement du territoire
- Conservation des bâtiments
- Méthodologie de la recherche
- Patrimoine bâti
- Patrimoine mondial
- Paysages culturels
- Paysages urbains historiques
- Politiques de gestion du patrimoine bâti
Christina Cameron mène un programme de recherche qui porte sur la problématique de la notion évolutive du patrimoine bâti et sur les conséquences de cette évolution sur les processus de conservation, de mise en valeur, d'appropriation et de gestion. Experte en patrimoine mondial, elle dirige plusieurs projets de recherche, incluant l’histoire de la Convention du patrimoine mondial, des entrevues avec les pionniers de la Convention dans le cadre de l’initiative des archives orales de l’UNESCO, une étude sur les valeurs patrimoniales du campus de l’Université de Montréal et sur les approches canadiennes à la conservation du patrimoine bâti entre 1950 et 2000. Elle s’intéresse également aux questions de paysages culturels et aux conventions culturelles de l’UNESCO.
COVATTA, Alice
Professeure adjointe, Chercheuse
FIASCHI, Francesca
Doctorante, Aux. de recherche (étudiant/e), Chargée de cours
- Aménagement du territoire
- Design urbain et architecture urbaine
- Vulnérabilité urbaine
- Morphologie urbaine
- Paysages culturels
- Urbanisme
- Europe
- Patrimoine bâti
Projet de recherche doctoral
Pratiques urbaines dans la reconstruction post-catastrophe. La dimension matérielle et immatérielle de la ville historique. Etudes de cas italiennes
Reconstruire une ville après une catastrophe n'est pas rétablir utopiquement un "statu quo ante", car tout est en mouvement et se transforme : "Pánta rheî". Dans la ville deux aspects complémentaires émergent : l'habitat et l'habiter. Le premier, matériel et visible, correspond à la partie physique de la ville, et le second, immatériel et invisible, correspond à l'ensemble des composantes sociales qui animent un système urbain.
Habitat et habiter sont étroitement liés, mais ils sont traités indépendamment au moment de la reconstruction. Une connaissance exhaustive des dimensions matérielles et immatérielles de la ville avant la catastrophe est donc nécessaire, afin d'une reconstruction urbaine holistique.
La recherche partant de l'étude des reconstructions de villes européennes, de Lisbonne 1755 à L'Aquila 2009, a permis une reconfiguration généalogique de la pensée et de la pratique urbanistique de la reconstruction de la ville historique sur trois siècles. Reconstruire une ville signifie comprendre sa "destruction", donc reconnaître et recenser les pertes de l'habitat et de l'habiter.Les connaissances et les outils urbanistiques ont toujours guidé la reconstruction. C'est pourquoi la recherche a analysé le contenu des Plans de Reconstruction de trois études de cas italiennes examinés : Gibellina, Venzone et L'Aquila. Les résultats montre que le plan de reconstruction n'oriente et ne met en œuvre que la reconstruction matérielle de la ville, se présentant comme un processus technocratique bien codifié, guidé par des développements normatifs e technologiques continus. Au contraire, la reconstruction immatérielle, entendue comme la réhabilitation de toutes les composantes sociales qui rendent un système urbain vivant, n'est pas réglementée par un soutien législatif permettant de la définir et de la réhabiliter. Actuellement, la reconstruction de l’habiter suit difficilement la reconstruction physique avec un délai très long. L'analyse se conclut par une nouvelle question de recherche : Est-il possible de définir et réglementer la reconstruction immatérielle d'une ville après une catastrophe ?
KOWAL, Stephan
Professeur adjoint
- Histoire et théorie de l'architecture
- Architecture
- Processus de création
- Figuration et représentation
- Design urbain et architecture urbaine
- Paysages urbains historiques
- Paysages urbains
- Paysages culturels
- Aménagement du territoire
Stephan Kowal s’intéresse à la cartographie et aux visualisations avancées en ce qui a trait à la conception du projet d’architecture urbain et territorial, ainsi qu’aux approches à la pensée critique en relation aux enjeux actuels et culturels de l’architecture. Ses recherches portent sur des lectures attentives d’artefacts contemporains et plus anciens, cherchant de nouvelles compréhensions face aux complexités, aux développements des visualisations et de leurs influences sur la fabrication des territoires et l'architecture qui en découle.
PAQUETTE, Sylvain
Professeur titulaire
- Aménagement du territoire
- Aspects sociologiques
- Concertation et médiation
- Environnement et développement durable
- Gestion des paysages
- Histoire et théorie du paysage
- Infrastructures de transport
- Paysages culturels
- Paysages urbains
- Relation personne-environnement
Sylvain Paquette est spécialiste de la sociologie du paysage, de la gestion des paysages et de l’aménagement du territoire. Il s’intéresse à la valorisation sociale et culturelle des territoires habités, aux questions d’identité et de qualité du cadre de vie (urbain et périurbain), et à la notion de nouvelle ruralité.
PONTE, Alessandra
Professeure titulaire
- Architecture
- Histoire et théorie de l'architecture
- Paysages culturels
- Conception assistée par ordinateur (CAO)
- Paysages urbains historiques
- Aménagement du territoire
- Paysages urbains
De 2013 à 2016, Alessandra Ponte a été membre du groupe de recherche Future North dans le cadre d'un partenariat entre l'École de paysage et d'urbanisme AHO (Oslo) et l'Institut de Barents. De 2016 à 2020, elle a été membre du comité consultatif pour le « Bureau de l'urbanisation » (Graduate School of Design, Université de Harvard) dans le cadre du projet Paysage comme urbanisme dans les Amériques (Landscape as Urbanism in the Americas).
En 2014, 2015 et 2016, elle a mené, avec les étudiants de maîtrise de l'École d'architecture, des recherches sur les infrastructures et les établissements miniers de trois régions géologiques du Québec: la Fosse du Labrador (fer), la Faille de Cadillac (or, nickel et cuivre) et la région de Thetford Mines (amiante, granite, ardoise). Les conclusions de ces recherches ont déjà été partiellement publiées et seront le contenu d'un prochain livre intitulé Matters of Extraction.
Depuis la session d'hiver 2017, en collaboration avec les étudiants de maîtrise et des collaborateurs, elle a entamé une nouvelle recherche sur le thème « Architecture et information 2.0 ». Les recherches menées en 2017, 2018 et 2020 ont été publiées dans trois volumes collectifs sous ce même titre.
Elle collabore actuellement au projet de recherche Réclamer la planète : expériences en design post-industriel, soutenu par le programme intersectoriel AUDACE pour la période avril 2020-mars 2022 (chercheuse principale Orit Halpern, département de sociologie et anthropologie, Université Concordia).
POULLAOUEC-GONIDEC, Philippe
Professeur émérite, Professeur associé
- Paysages urbains
- Design urbain et architecture urbaine
- Requalifications paysagères
- Gestion des paysages
- Histoire et théorie du paysage
- Histoire des jardins
- Paysages culturels
- Architecture de paysage
- Afrique du Nord
- Europe
- Époque contemporaine
- Recherche-création
Philippe Poullaouec-Gonidec est professeur émérite. Il reconnu mondialement pour ses recherches dans les domaines du paysage urbain. Tissant des liens entre le monde de la recherche et la société civile, ce lauréat Trudeau et membre élu de la Société royale du Canada (section Arts) a été titulaire/directeur de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l'Université de Montréal (CUPUM) durant 18 ans (2003-2019). Il est actuellement membre fondateur/chercheur associé de cet organisme et de la Chaire en paysage et environnement (CPEUM). Parallèlement à ces implications scientifiques, il déploie depuis plus d'une décennie une carrière artistique en art du paysage.
VALOIS, Nicole
Professeure titulaire
- Architecture de paysage
- Comprendre et créer
- Figuration et représentation
- Paysages urbains
- Design urbain et architecture urbaine
- Espaces publics
- Patrimoine bâti
- Paysages culturels
- Évaluation de projets d'aménagement
- Histoire et théorie du paysage
Les recherches de Nicole Valois portent sur le patrimoine paysager. Elle a développé une expertise sur l'histoire de l'architecture de paysage moderne au Canada et sur les méthodes d'évaluation des valeurs patrimoniales des paysages conçus. À travers ses recherches elle propose de conjuguer les valeurs culturelles et naturelles des paysage dans une même perspective de protection, pour mieux les évaluer et les gérer. Elle s'intéresse également au design de projet d'architecture de paysage et plus particulièrement aux dessins inhérents au processus d'un projet.