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Danielle Dagenais à la tête d’un projet sur l’impact de l’utilisation des arbres dans les infrastructures vertes de gestion des eaux pluviales sur leur santé

Bassin de rétention, Triangle Mountain Sights. Crédit : Patrick Boivin

Spécialiste des infrastructures vertes et bleues, Danielle Dagenais dirigera ce nouveau projet qui s’ajoute à une longue série d’études qu’elle mène sur les végétaux et les infrastructures vertes et bleues, répertoriées sur le site de son nouveau Laboratoire sur les infrastructures vertes et bleues (LIVB). 

La résilience de la forêt urbaine est mise à rude épreuve par le changement global tout en étant la clé de l’adaptation à ces changements. Ce paradoxe intéresse vivement les municipalités comme les chercheurs. Par exemple, de plus en plus d’infrastructures vertes sont mises à contribution pour aider à gérer les eaux de ruissellement. Cet apport d’eau supplémentaire peut être utile aux végétaux en milieu urbain. Cependant, les eaux de ruissellement peuvent aussi contenir des polluants. Pensons au sel de déverglaçage par exemple. L’eau de ruissellement est-elle bénéfique ou néfaste aux végétaux ? Cette question est au cœur du projet de l’équipe menée par Danielle Dagenais et son collègue Jacques Brisson, de l’Institut de recherche en biologie végétale. L’équipe se penchera sur l’utilisation des arbres dans les fosses drainantes et sur son impact sur la santé des arbres de même que sur la tolérance de différentes espèces d’arbres à cet environnement. Les fosses drainantes sont destinées à recueillir les eaux de ruissellement des rues. Ainsi, elles contribuent à réduire la quantité d’eau acheminée vers le réseau d’égouts. Celle-ci s’infiltre dans le sol et est absorbée et transpirée par les arbres. Un projet pilote d’arbres en fosses drainantes sera suivi dans le quartier Rosemont et une étude expérimentale sera effectuée sur le terrain du Jardin botanique de Montréal.

Ce projet résulte de l’obtention d’une subvention Alliance de plus grande envergure visant à adapter les forêts urbaines au changement global. Cette subvention majeure de 1,5 M$ a été octroyée à un groupe de chercheurs de plusieurs universités : Concordia (Carly Ziter), Université de Montréal (Jacques Brisson, Danielle Dagenais), Université de Toronto (Danijela Puric-Mladenovic), UQAM (Tanya Ira Handa, Daniel Knewshaw). Le chercheur principal est Alain Paquette de l’UQAM. Outre le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), ce projet est appuyé par de nombreux partenaires  institutionnels et privés : Groupe Rousseau Lefebvre, Jakarto, Soverdi, Ville de Montréal et Québec Vert.

La subvention vise plusieurs objectifs : 1) accroître la capacité de répertorier tous les arbres urbains ; 2) comprendre pourquoi les arbres meurent en milieu urbain et comment ils s’adaptent au stress, notamment aux infrastructures vertes de gestion des eaux pluviales; 3) modéliser la réponse des forêts et élaborer des stratégies d'adaptation aux menaces globales; et 4) mobiliser les connaissances auprès des parties prenantes concernées. Le projet prendra fin au plus tôt en 2027.