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Des professeurs se prononcent sur l’octroi de contrats publics aux plus bas soumissionnaires

Le gouvernement Legault a récemment annoncé deux grands projets de construction et de rénovation pour construire 30 maisons pour aînés et pour des projets de modernisation des écoles du Québec. Raphaël Fischler, Jean-Pierre Chupin et Clément Demers ont signé un texte d’opinion qui demande au gouvernement de tirer des leçons du passé.

Peut-on imaginer que la conception de ce genre de projets, destinés à assurer la sécurité et le bien-être de nos aînés et de nos enfants, soit basée sur une approche du plus bas prix semblable à celle qui a guidé la construction du pont Champlain en 1957 ?

Nous souhaitons mettre en lumière l’importance de baser la sélection des professionnels sur la qualité et non sur le plus bas prix. Les bénéfices sont nombreux : meilleure planification et prise en compte des concepts de développement durable, incitation à l’innovation, respect plus rigoureux des échéanciers et des budgets, et réduction des litiges. Les mandats d’architecture et d’ingénierie confiés au plus bas soumissionnaire sont incompatibles avec l’optimisation de la conception et de la durée de vie des ouvrages.

Maintenant que s’amorcent d’importants chantiers, il importe de tirer des leçons du passé et de faire preuve de vision. Est-il possible, une fois pour toutes, de mettre de côté les formules qui favorisent le plus bas soumissionnaire afin d’assurer la qualité de nos infrastructures pour les générations actuelles et futures ?

Tiré de l’article Contrats publics d’architecture et d’ingénierie: le gouvernement doit tirer des leçons du passé dans Ledevoir.com