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Les angles morts de la réponse aux inondations. Texte d'opinion de Gonzalo Lizarralde et 12 autres signataires

Depuis 2011, plusieurs initiatives ont été entreprises pour faire face aux inondations au Québec. Dix ans après celles de la Montérégie, nous dressons un bilan des réussites et lacunes dans nos approches face aux aléas.

Les effets des crues de la rivière Richelieu et des lacs Champlain et Saint-Pierre en 2011 laissaient présager un problème imminent de gestion des risques d’inondations au Québec. Or ce sont celles du printemps de 2017 et 2019, touchant 293 municipalités, qui vinrent confirmer l’existence de problèmes structurels dans notre façon d’occuper le territoire. À leur tour, les inondations de décembre 2020 dans la région de Québec ont non seulement démontré l’importance de se préparer pour la période du dégel printanier, mais aussi pour les effets dévastateurs de l’eau… en plein hiver !

Au cours des 10 dernières années, les autorités ont adopté de nombreuses mesures pour protéger populations, berges et écosystèmes des effets des aléas, exacerbés par l’urbanisation soutenue des milieux naturels. En plus d’actualiser la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables, le Québec s’est doté, entre autres, d’un Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations, d’un Plan de protection du territoire et de bureaux de projets pour la planification de l’aménagement des zones inondables. Plusieurs initiatives, dont la cartographie réalisée par la Communauté métropolitaine de Montréal, ont contribué à approfondir nos connaissances sur les risques.

Néanmoins, 10 ans après les inondations de la Montérégie, certaines dimensions de nos réponses demeurent négligées ou encore timides, révélant certains « angles morts » de notre approche face aux risques.

Tiré de l’article dans La Presse +. Lire l’intégralité de l’article.