Alors que le marché du travail a repris de la vigueur au cours des derniers mois à Montréal, peu d’employés se rendent sur leur lieu de travail et l’achalandage des tours à bureau est particulièrement bas. Certaines entreprises se sont tournées vers la sous-location afin de rentabiliser leurs immeubles vides.

Selon Jean-Philippe Meloche, le délaissement des bureaux au centre-ville ne dessine pas une tendance à long terme. « Le télétravail, c’est complémentaire, ce n’est pas un substitut », estime-t-il. Des employés auront toujours besoin dans les prochaines années de se déplacer à leur bureau de temps à autres pour prendre part à des rencontres en personne, affirme-t-il.

« Les gestionnaires d’immeubles [à bureaux] ont plus avantage à ne rien faire pour l’instant et d’attendre de voir comment va se stabiliser le marché du travail», plutôt que de se délaisser de leurs bureaux au centre-ville, estime donc l’expert.

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