Toutefois, selon Jean-Philippe Meloche, on serait loin d’un mouvement massif.
« Il faut se rappeler que les taux d’inoccupation des logements à Montréal sont à un niveau très, très bas, voire à un niveau record. Spécialiste en économie urbaine, M. Meloche parle plutôt d’un phénomène récurrent. Le professeur de l’UdeM rappelle qu’il y a beaucoup de logements locatifs à Montréal. Les gens dans les logements locatifs sont des gens en mouvement, donc ce n’est pas étonnant que là où il y a plus de logements locatifs, les gens ont plus l’intention de bouger.
Selon le professeur Meloche, [la ville] n’est pas vraiment en train de se vider, il y a un cycle. Il souligne toutefois que le cycle est un peu cassé à l’heure actuelle : le robinet qui alimente la métropole en nouveaux arrivants est présentement fermé.
Il y a beaucoup moins d’immigrants et les étudiants étrangers ne sont pas au rendez-vous. Donc on peut avoir une impression que la ville est en train de se vider, soutient le professeur. Mais en réalité, aussitôt qu’on va rallumer le robinet, ça risque de repartir de plus belle. »
Tiré d’un artiche sur Radio-Canada.ca. Lire l’intégralité de l’article.