L’entreprise responsable du projet du Réseau express métropolitain (REM) «manque de collaboration» et de transparence à l’égard de la Ville de Montréal, ce qui pourrait nuire au «succès» de l’aménagement du territoire dans plusieurs quartiers de la métropole où passera le train léger dans quelques années.
C’est du moins ce que constate le Comité Jacques-Viger dans son rapport d’activités pour l’année 2019, adopté sans tambours ni trompettes mercredi en séance du comité exécutif. Le comité d’experts, qui a décliné la demande d’entrevue de Métro, conseille notamment la Ville en matière d’aménagement du territoire, d’architecture et d’urbanisme.
Les façons de faire de CDPQ Infra, qui s’impose comme un «bulldozer», pourraient engendrer des délais dans certains projets d’aménagement de la Ville, appréhende le professeur à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche.
«On va voir des chantiers en double parce que la Ville va venir après le REM dans les secteurs concernés», craint l’expert. Les pouvoirs «extraordinaires» accordés par Québec au promoteur du projet de train léger pourraient donc accélérer la réalisation de celui-ci au détriment des aménagements planifiés par les villes concernées, qui font face à un joueur «qui impose ses propres critères».
«Ça va probablement augmenter le coût d’adaptation des municipalités au REM», ajoute-t-il.
Extrait tiré d’un article dans le Journal Metro de Montréal. Lire l’intégralité de l’article.