Véritable plate-forme stratégique de dialogue interministériel, cette première réunion mondiale a examiné le rôle central de l'enseignement supérieur dans le soutien de l’Agenda 2030 (ODD – Nations-Unies) pour le développement durable. Et, l’un des attendus de cette réunion était de soutenir la prise de décision en faveur de l'inclusion, de la mobilité et d'une meilleure reconnaissance des qualifications au sein et entre les régions par le biais d'un débat informé.
Au cours des deux sessions de cette rencontre, les 100 ministres responsables de l’enseignement supérieur et les 100 représentants d'universités de 127 pays ont partagé leurs points de vue et expériences sur la garantie d'un enseignement supérieur inclusif et de qualité pour diverses populations, y compris les migrants, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays, et sur la manière de créer l'idée d'un véritable campus mondial inclusif grâce à la mobilité internationale des étudiants et des professeurs, des modalités d’apprentissage et des programmes d’études novateurs.
En conclusion de cette réunion ministérielle, Mme Stefania Giannini, Sous-Directrice générale pour l’éducation de l’UNESCO, a formulé le souhait que les États membres adoptent à l’unanimité la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur.
Dans la foulée de cette réunion, l’UNESCO adoptait le 25 novembre 2019 cette convention internationale qui met de l’avant notamment le principe de l’enseignement supérieur comme bien public, la liberté académique et l’autonomie des universités.
Pour en savoir plus sur la réunion ministérielle. Tous les détails sur la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur.
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