L’état actuel de la diversité biologique soulève la nécessité de repenser nos façons d’habiter et d’aménager nos territoires afin de régénérer les habitats, comme les relations écologiques. Nous devons promouvoir une architecture de paysage apte à défendre les besoins de l’ensemble du vivant grâce à ses aménagements, une architecture de paysage régénératrice et écocentrique. La thématique de l’édition 2024 du concours international des Jardins de Métis reconnaît cette nécessité régénératrice et le rôle des jardins pour y arriver. 

L’atelier Jardins-outils pour un monde en transition, vise spécifiquement à expérimenter in situ des approches d’architecture de paysages dites régénératrices. L’objectif est de développer, de façon conceptuelle et réelle, les potentiels de l’idée d’un jardin-outil. C’est-à-dire l’idée d’interventions paysagères comme des instruments afin de contribuer à la transition socioécologique ; des instruments qui permettent de bonifier les écologies perturbées desquels ils émergent ; des instruments qui nous aident à repenser notre rapport esthétique avec le monde naturel ; et des instruments qui inspirent et soutiennent les actions climatiques locales. L’atelier invite ainsi à expérimenter de nouvelles relations et de nouvelles temporalités à travers les interventions paysagères réalisées. 

L’atelier bénéficie d’une collaboration bien établie avec les Jardins de Métis ainsi que CMētis, un OBNL en développement immobilier accessible, écoresponsable et solidaire, l’Atelier 2024 a pour site un talus anti-son. L’idée sera alors de sublimer cet ouvrage technique tout en régénérant ses potentiels écologiques. L’atelier est organisé et dirigé par Émile Forest, professeur invité à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage. 

L’atelier 2024 des Jardins de Métis bénéficie d’un financement du Vice-rectorat aux partenariats communautaires et internationaux dans le cadre du programme de Soutien aux initiatives avec les collectivités et les entreprises, sous la responsabilité de Danielle Dagenais, professeure titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage.