« Pour que les gens aient envie de marcher, leur expérience en tant que piéton doit être positive. Cela passe notamment par leur sécurité, en particulier celle des usagers vulnérables […] Entre marcher sur un boulevard avec un trottoir très étroit versus marcher sur une rue qui est plus fortement végétalisée, qui est peut-être plus étroite et qui a une place plus confortable pour les piétons, les cyclistes, et bien ça, c’est plus attrayant pour les populations, note-t-il.
Mis à part les trottoirs, la réduction de la vitesse des automobilistes représente un autre facteur clé pour améliorer l’expérience des piétons. Sylvain Paquette insiste sur les mesures d’apaisement de la circulation, et pas seulement sur les limites de vitesse.
On va placer des objets, des obstacles pour faire en sorte que ce ne sera pas une conduite rectiligne, mais une conduite où les automobilistes vont pouvoir bifurquer à différentes reprises pour contourner ces obstacles-là. Ça peut être du mobilier urbain, ça peut être un banc, ça peut être un pot de fleurs, même des saillies de trottoir, énumère-t-il. »
Tiré d’un article sur Radio-Canada. Lire l’intégralité de l’article.