Édifices et artifice explore l’imposture de l’architecture canadienne au sein de l’imaginaire cinématographique collectif. L’exposition représentera le Canada à la 17e Internationale d’architecture – la Biennale de Venise 2020. Le projet est organisé et mis en scène par la firme d’architecture montréalaise T B A et David Theodore de l’université McGill, qui orientent leur recherche sur de nouvelles manières de découvrir, d’interpréter et d’expérimenter l’environnement bâti contemporain.
Édifices et artifice s’intéresse à l’architecture canadienne et à sa condition de ciné-célèbre. Partout à travers le monde, nombreuses personnes reconnaissent nos bâtiments, non seulement parce qu’ils visitent nos villes et apprécient nos édifices, mais parce qu’ils regardent les films et la télévision. Contrairement à Paris, New York, Londres ou Rio de Janeiro, les villes canadiennes sont rarement les lieux hôtes des grandes histoires de la culture populaire mondiale. Nos lieux sont plutôt utilisés pour en doubler d’autres par les réalisateurs et les producteurs de télévision et cinéma (tiré du communiqué de presse).
Pour Thomas Balaban (TBA), professeur à l'École d'architecture et présentateur de Édifices et artifice, « cette exposition arrive à point nommé pour nous réapproprier notre architecture et rendre les gens conscients que les édifices et les espaces bien connus dans les films qui ont structuré notre imaginaire cinématographique collectif sont en fait canadiens. Il en va de notre identité, mais on s’intéresse aussi à ce qui rend possible cette fascinante et trompeuse interprétation de notre architecture.»
Pour plus d’informations, voir le site du Conseil des arts du Canada et lire l’intégralité du communiqué de presse.
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