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Philippe Poullaouec-Gonidec commente la place de l’itinérance dans l’espace public montréalais


À Montréal, l’espace public se referme pour les personnes vivant en situation d’itinérance. Le mobilier anti-itinérants fait désormais partie du paysage urbain. Des piques viennent ici et là empêcher les sans-abri de s’asseoir, sur des rebords de vitrines de magasins ou près d’immeubles résidentiels. Et les accoudoirs dressés au milieu de bancs, dans les parcs, sur les trottoirs ou dans le métro, empêchent ceux et celles qui le souhaiteraient de s’étendre, le temps de reprendre leur souffle ou encore de s’assoupir plus profondément.

Ce qu’il faut faire, c’est avant tout créer des situations d’équilibre dans l’espace public, estime pour sa part Philippe Poullaouec-Gonidec, titulaire de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l’Université de Montréal, qui a co-conçu la place Berri (qui est devenue la place Émilie-Gamelin) en 1989, un espace « ouvert et conçu de manière inclusive », explique-t-il. « Il faut éviter de ghettoïser l’espace public, qu’une population s’approprie un espace et en chasse une autre. »

Lire l'intégralité de l'article dans Le Devoir.