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Sébastien Lord à propos de l’accessibilité aux réseaux de transport


Une analyse du Devoir montre que les inégalités socioéconomiques jouent un rôle important dans l’accès aux transports collectifs et actifs. Les Montréalais vivant dans les quartiers les plus défavorisés de l’île semblent être ceux qui y ont le moins accès.

Montréal se classe toutefois bien dans les palmarès internationaux en matière de transport, les ramifications du réseau d’autobus et de métro s’étendant dans les quartiers les plus reculés de l’île. Mais malgré l’étendue du réseau, le développement des infrastructures n’a pas toujours suivi le développement économique et ne sert pas une bonne part de la population.

Selon Sébastien Lord, plusieurs d’emplois qui demandent peu de qualifications ne se trouvent pas au centre-ville. C’est le cas, entre autres, des quelques usines qui résistent à l’épreuve du temps. « Essayez donc de vous rendre dans Saint-Laurent à partir de Montréal-Nord en autobus. Pire, essayez de le faire en milieu d’après-midi parce que votre quart de travail est la nuit ! Les services de transport répondent aux besoins des navetteurs, c’est-à-dire ceux qui travaillent de 9 à 5. L’offre est donc très importante aux heures de pointe du matin et du soir, mais se raréfie considérablement en dehors de ces pics d’achalandage. Ça complique beaucoup la vie de ceux qui ont des horaires atypiques. »

Lire l’intégralité de l’article Transport collectif: les enfants pauvres de la mobilité dans Le Devoir.