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Selon Jean-Philippe Meloche, les mesures de distanciation sociale ne créeront pas d’exode en banlieue


À l’heure de la distanciation sociale, vivre en ville très près de ses voisins et n’avoir que les trottoirs ainsi que les parcs comme cour arrière n’est pas chose facile.   

Mais la peur d’une pandémie a peu de chances de créer un nouvel exode vers la banlieue et ses bungalows bien distancés, estiment des experts.    

En se basant sur des études faites sur les ouragans, le professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal Jean-Philippe Meloche juge que les comportements d’occupation du territoire ont peu de chances de changer après la COVID-19.    

« Les gens sont réticents à acheter une maison si elle est dans l’axe d’un ouragan récent, rapporte-t-il. Les maisons perdent de la valeur dans l’année qui suit, mais au bout de cinq ans, les effets disparaissent complètement. Je pense qu’avec la COVID-19, on peut faire un parallèle. »    

Après le 11 septembre 2001, la construction d’édifices en hauteur n’a pas ralenti, rappellent tant Jean-Philippe Meloche que Claire Poitras.     

« Après une crise importante, au lieu de repenser complètement l’aménagement, on a tendance à refaire comme avant, mais plus solide, pour montrer qu’on est résilient », explique la professeure à l’INRS.     

Ainsi, la volonté de densifier les villes sera toujours présente.    

Mais s’il y a un endroit qui est appelé à changer et probablement rapidement après la COVID, ce sont les CHSLD, soutient Jean-Philippe Meloche    

« Pour l’instant, c’est le seul endroit où on a remarqué que le mode d’occupation n’était pas propice à contrer la propagation des virus, soutient Jean-Philippe Meloche. Et on sait que ces environnements resteront sensibles à la transmission d’autres maladies. »   

Tiré d’un texte dans Le Journal de Québec. Lire l’intégralité de l’article.

Voir également TVA Nouvelles