« L’accès au paysage est-il un droit inaliénable ou est-ce devenu un privilège réservé aux propriétaires et locataires qui peuvent allonger assez de fonds pour avoir devant les yeux un panorama splendide ? […] Partout au Québec, l’accès au paysage est parfois l’apanage de certains privilégiés. »
Pour Sylvain Paquette, l’accès à la nature et aux paysages est freinée par la privatisation des terrains et « au Québec, il n’y a aucune législation quant à l’accès à la nature ou à un morceau de campagne, en dehors des parcs nationaux ou des parcs régionaux. » Il cite des exemples européens qui pourraient s’adapter au Québec afin d’assurer un meilleur partage des paysages et soutient que l’implication citoyenne est essentielle et devrait être au cœur des processus de gestion, de développement et de conception des paysages.
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