Canada First Research Excellence Fund  CFREF Institutional Grant : $124M CFREF-2022-00041

PI: VP Research @ Concordia University

Co-PI: Andreas Athienitis, Ursula Eicker, Carmela Cucuzzella, PragasanPillay, Karim Zaghib, Damon Matthews,

Le projet est coordonné par Jean-Pierre Chupin (Ph. D.) et Bechara Helal (Ph.D.). Le montant de la subvention octroyée au LEAP par le FRQSC (soutien aux équipes de recherche / Universitaire-renouvellement) pour ce projet s’élève à $423,420 sur une durée de 4 ans, donc jusqu’en 2027!

Pour 2022-2027, la programmation du Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle prend appui sur l’arrimage de trois chaires de recherche pour aborder une problématique centrale qui impacte directement la vie quotidienne de millions de citoyennes et citoyens : la qualité des environnements bâtis.

La programmation du projet Potentiels de la qualité architecturale : Équité, durabilité et ouverture culturelle, s’articule sur 3 axes :

• Axe 1 : Équité, justice spatiale et amélioration de la qualité de vie (arrimé à la Chaire de recherche du Canada (2) sur la justice spatiale, McGill);
• Axe 2 : Impératifs de durabilité et qualités matérielles des environnements construits (arrimé à la Chaire de recherche en design écologique et intégré, Concordia);
• Axe 3 : Ouverture culturelle et processus de reconnaissance de la qualité architecturale (arrimé à la Chaire de recherche du Canada (1) en architecture, concours et médiations de l’excellence, Montréal).

La réflexion collective sur la qualité entend brosser un portrait global et cohérent de notre discipline et de son renouvellement, mais également, et peut être surtout, démontrer comment les acteurs de l’environnement bâti peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité à un moment critique de notre histoire collective. L’équipe est composée de chercheurs des quatre universités montréalaises.

• Université de Montréal : Jean-Pierre Chupin, Georges Adamczyk, Izabel Amaral, Denis Bilodeau, Anne Cormier, Bechara Helal, Virginie LaSalle
• Université Concordia : Carmela Cucuzzella, Cynthia Hammond
• Université McGill : Ipek Türeli
• UQÀM : Thomas Bernard Kenniff, Louis Martin

Ce partenariat a pour but de stimuler un dialogue vital démontrant comment les personnes actives dans l'étude et la création de l'environnement bâti à travers le Canada peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité qui nous amène à une plus grande équité, à une plus grande valeur sociale et à une plus grande durabilité à un moment critique pour nos sociétés et pour notre planète.

Coordonné, depuis l'Université de Montréal, par la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations d'excellence (Prof. Jean-Pierre Chupin), le partenariat porte sur la diversité des environnements publics qui ont un impact sur la vie quotidienne de millions de Canadiens dans les espaces urbains, les bâtiments et les paysages.

Le programme a trois objectifs :

1. Analyser les limites actuelles des normes environnementales et des modèles de durabilité pour nous rapprocher des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
2. Co-concevoir de nouvelles voies vers l'équité, la diversité et l'inclusion dans l'environnement bâti.
3. Définir de nouvelles définitions et cadres d'application afin d'améliorer la valeur sociale de l'environnement bâti grâce à des feuilles de route vers la qualité.

Pour atteindre ces objectifs, le partenariat réunit méthodologiquement 4 ensembles d'acteurs concernés par l'utilisation, l'étude scientifique, la planification, la conception, la construction et la gestion des environnements bâtis :

• Les citoyens (représentants des communautés incluant les minorités et les populations sous-représentées).
• Les villes (acteurs nationaux, provinciaux et municipaux dans les marchés publics des environnements bâtis).
• Organisations chargées d'évaluer la qualité (associations professionnelles, institutions chargées de décerner des prix, conseils, villes).
• Les universités (équipes de recherche interdisciplinaires).

À une échelle sans précédent dans les disciplines du design au Canada, le projet rassemble 14 universités dont toutes les écoles d'architecture ainsi que la plupart des départements d'architecture de paysage et de design environnemental. Il mobilise 23 disciplines concernées par l'impact des environnements bâtis sur les citoyens. Soixante-huit organisations partenaires, y compris des institutions nationales et des organismes à but non lucratif, se joignent à une conversation portant sur quatre groupes thématiques afin d'aborder les considérations urgentes sur la qualité relatives à :

1. La justice spatiale et l'amélioration de la qualité de vie.
2. La résilience intégrée, la culture matérielle et la réutilisation adaptative.
3. Conception inclusive pour la santé, le bien-être, le vieillissement et les besoins spéciaux.
4. Processus et politiques soutenant la réinvention des environnements bâtis.

Cet extraordinaire effort de collaboration stimule la formation, les stages et les connexions entre des centaines d'étudiants et de communautés de pratique. Le partenariat s'engage dans une co-création intersectorielle de connaissances dont les résultats prendront la forme de "feuilles de route vers la qualité" (guides, analyses d'études de cas exemplaires, ressources pour la réflexion sur la conception et propositions de politiques publiques, etc.) ). Ceux-ci constituent un Atlas vivant bilingue de la qualité de l'environnement bâti_ _sur une plateforme numérique créée avec le soutien de la Fondation canadienne pour l'innovation. Conçu comme un forum public sur la valeur sociale, économique et environnementale de la qualité, l'Atlas vivant offre un accès libre à des répertoires de projets primés, des études de cas, des analyses comparatives, des ressources et des articles scientifiques, des podcasts didactiques interprétatifs, des cartes analogiques et des visualisations.

Subvention de partenariat du CRSH no 895-2022-1003

Pour consulter la liste complète des cocandidats, collaborateurs et partenaires officiels :

Lien vers la plateforme du CRSH :

https://www.sshrc-crsh.gc.ca/results-resultats/recipients-recipiendaires/2021/pg-sp-fra.aspx

L'objectif de ce projet est la collecte de données dans plusieurs villes du Québec. Les données sont destinées à être intégrées dans l'application web qui est sous la direction de Carmela Cucuzzella (CRSH PDG : 890-2018-0025). Le processus de développement de l'atlas comprend le traitement des données en amont et la conception de l'interface utilisateur en aval. Les systèmes d'information géographique (SIG), les calculs mathématiques et les outils de codage tels que Python traitent les données en amont, tandis que les technologies web telles que HTML, CSS et JavaScript façonnent l'interface utilisateur. Au fur et à mesure que l'atlas s'étendra à d'autres villes, sa structure et son rythme de développement s'adapteront à l'évolutivité.Mots clés:morphologie urbaine, transports publics, atlas web, cartographie SIG, mobilité durable, communautés résilientes, gouvernance. Ce projet est consacré à la collecte de données sur les villes du Québec.

The aim of this project is the data collection of several cities across Quebec. The data is intneded to be integrated into the web application that is under the direction of Carmela Cucuzzella (SSHRC PDG: 890-2018-0025). The atlas development process involves backend data processing and frontend user interface design. Geographic information systems (GIS), mathematical computation, and coding tools like Python handle data on the backend, while web technologies like HTML, CSS, and JavaScript shape the frontend. As the atlas expands to include more cities, its structure and development pace accommodate scalability.Keywords:urban morphology, public transport, web atlas, GIS mapping, sustainable mobility, resilient communities, governance. This project is dediacted to the data colelction of cities across Quebec.

CRSH : 890-2018-0025

The world-wide climate crisis is the most important issue and defining challenge of our time, and has far reaching effects across the globe. Increased GHG levels are causing the earth's temperature is climbing above past levels with devasting effects, such as icebergs melting. In Quebec, transportation-related greenhouse gas (GHG) emissions make up a whopping 42% of all emissions. This is higher than other advanced industrialized regions in North America, including both Ontario (34%) and California (38%) (JCCTRP, 2018).

Despite the Quebec’s ambitious reduction targets of 30% below 1990 levels by 2020, Québec has a significant auto-dependency problem, which is a major obstacle to GHG reduction. Yet, despite the severity of the global climate crisis, Canada and Québec lack the policy framework aimed at restricting car use in cities and curbing low-density sprawl, factors well documented to encourage more sustainable, multi-modal forms of mobility.  Moreover, such major policy shifts require extensive redevelopment plans and large-scale municipal expenditures for new infrastructure. Indeed, this planning is necessary, but we propose a novel, community-based alternative to this top-down mechanism of change of urban mobility.

The overall goal of this partnership is to raise awareness and encourage behaviour shifts towards more sustainable urban mobility. It aims to move the climate change conversation into our community (raising awareness) and to awaken environmental behaviour (engagement), so that citizens are empowered to change their urban mobility behaviour.

The specific objectives of the partnership are threefold: The first objective is to understand the best practices of public space interventions for encouraging multi-modal mobility in other cities in North America and Europe. The second objective is to test these along with other methods, in three different areas in the City of Montreal, through a series of community workshops. These workshops will allow the co-development of ideas for public spaces – ideas that will help citizens better understand issues related to multi-modal mobility and to encourage behaviour shifts. Exhibitions of the ideas developed throughout the workshops will be organized to further build dialogue with the community. The third objective is to develop this series of exercises, tools, and methods, into an exportable platform which will be offered to the City of Montreal and to other Canadian cities.  

Canada Mortgage and Housing Corporation (CMHC)

Housing Supply Challenge

CRSH Savoirs

Our goal is to assess and theorize a distinctive form of environmentally driven art and design practice that has emerged in urban contexts over the last two decades. This art form, which we provisionally name the “eco-art installation,” distinguishes itself from previous environmental work in its crossing of disciplines, specifically, art, environmental design, and architecture, in its mobilization of different publics within various urban landscapes, and in its sanctioned collaboration with municipal authorities. We seek to analyze this interdisciplinary interpellation of both cities and publics by paying particular attention to how such works lay claim to new rhetorical and didactic strategies. We propose that the eco-art installation does not simply demonstrate its alignment with urgent ecological issues; rather, it is driven by the urgent need to explain, and thus constitutes an entirely new form of “explanatory discourse” (Iandoli, 2007) that places what we are calling eco-lessons squarely in the public realm.

            If ecological awareness can be traced back to the 1960s and early 1970s, with the energy crises, then the Rio Earth Summit in 1992, when a series of international environmental agreements were politically defined, constitutes a significant turn. Artists were already on high alert, as exemplified by a first major exhibition of eco-art that same year (Matilsky, 1992). This exhibit, Fragile Ecologies: Contemporary Artists’ Interpretation and Solutions, surveyed artist projects that responded to the environmental crisis while signalling an activist and educational stance. Yet it was not the didactic qualities of these works that were investigated, but their themes and solutions, including an attempt to disambiguate the terms “environmental” and “ecological” in art (Zapf, 2016).

Since this time, it is possible to identify an expanding corpus of urban installations that are not simply persuasive in their ecological ethics, but that explicitly seek to be didactic, communicative devices that can be easily understood by all viewers (Weintraub, 2012; Kagan, 2011). We hold that this new form - public environmental art as didactic device - testifies to a change in citizens’ relationships to overwhelming environmental issues over the last twenty years. In this growing gap between collective awareness and individual responsibility, artists have found new terrain as agents of public enlightenment, a role that Suzanne Lacy first identified in the mid-90s (Lacy, 1995).

How is the growing imperative of environmentalism changing the way Canadian cultural public places (museums, libraries, parks, campuses) are perceived, imagined and ultimately symbolized today? In the 1960s, the drive towards holistic approaches of public and individual human settlements gave rise to the idea of environmental design as a means to transcend the boundaries between various design disciplines (architecture, landscape, urban). This form of environmentalism started to shift in the 1970s towards an ecological ideology characterised by the search for technical efficiency. At the turn of this century, the technological emphasis for efficiency systematically developed in the 1980s and 1990s, started to reveal its limitations, facing a problematic integration of cultural dimensions and imposing a contradictory opposition between ethics and aesthetics. Numerous scholars now underline that these missing dimensions may be compromising the very idea of a holistic environmentalism in various realms of knowledge and action. This is particularly the case in the design disciplines, where a series of paradoxes are being identified at varying scales. For example, it is commonly observed that some uses of solar panels have more to do with communicating (environmentalism) than actually reducing environmental impacts. This phenomenon can be observed in contemporary Canadian design competitions, where there is evidence that competing designers tend to bypass the race for efficiency through strategies of communication.

How are we to interpret this displacement of meanings over time ? My research hypothesis states that the shifting meanings in cultural public places are not mere rhetorical choices but meaningful traces of deeper transformations in the symbolization induced by technological environmentalism.

Cartographie théorique des enjeux et stratégies durables dans les concours canadiens de design pour l'espace public (2003-2011)

Introduit en 1998, par le US Green Building Council, le système d’évaluation Leadership in Energy and Environmental Design (LEED)fut adopté par le Conseil du bâtiment durable du Canada en 2003. Dans le contexte canadien, on observe depuis son impact sur la conception des projets architecturaux et surtout dans les situations de concours d’architecture où il devient la norme environnementale servant à « mesurer la durabilité » des projets. Considérant que cette nouveau norme ne s’adresse qu’au pilier environnemental, on est en droit de considérer que l’adoption de LEED n’est pas un garant d’une perspective globale  pour la conception des projets et ne dit pas comment les architectes et les planificateurs parviennent à prendre en compte les autres piliers. La question : comment les questions et les stratégies concernant la durabilité ont évolué depuis 2003 dans les concours d’architecture au Canada ? L’objectif : l’analyse et la documentation de ces facteurs durables en constituant une cartographie théorique et historique pour la période 2003-2011. Cette instrument de recherche informera ces facteurs en fonction des quatre piliers de la durabilité (culture, société, environnement et économie) et permettra, pour la première fois dans le contexte canadien, de comprendre comment les maîtres d’ouvrage, les architectes et les jurés des concours de design pour les projets publics ont pris en compte les questions de durabilité. Cette recherche est d’autant plus pertinente et actuelle, que ses résultats contribueront directement à l’amélioration des politiques et des modes d’organisation des concours de design d’espaces publics au Canada.