Experts en : Milieux naturels
BRAIDEN, Heather
Professeure adjointe
DOMON, Gérald
Professeur associé
- Agriculture et paysage
- Aménagement des aires protégées
- Aménagement du territoire
- Architecture de paysage
- Environnement et développement durable
- Gestion des paysages
- Histoire et théorie du paysage
- Milieux naturels
- Nouvelle ruralité
- Paysages ruraux
Gérald Domon s’intéresse à la dynamique des paysages ruraux et à la notion de nouvelle ruralité. Ses recherches portent notamment sur l’écologie du paysage, sur les méthodes de caractérisation des paysages et sur les relations agriculture et paysage, et, forêt et paysage.
KASISI, Robert
Professeur honoraire
- Aménagement des aires protégées
- Aménagement du territoire
- Approche participative
- Environnement et développement durable
- Évaluation de projets d'aménagement
- Milieux naturels
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Méthodologie de la recherche
- Relation personne-environnement
- Afrique
Les intérêts de recherche de Robert Kasisi concernent la gestion des ressources et des milieux naturels, ainsi que l’aménagement des aires protégées. À travers ses recherches, il explore en particulier les approches de planification participative des projets d’aménagement dans les pays en développement, notamment dans le cas de l’écotourisme et des projets de valorisation de la biodiversité. Il s’intéresse également aux méthodologies de recherche et à l’évaluation environnementale et sociale.
SIGER, Ornella
Doctorante
- Patrimoine bâti
- Guyane française
- Changements climatiques
- Milieux naturels
- Culture matérielle
- Relation personne-environnement
- Environnement et développement durable
- Aménagement du territoire
- France
Titre : Les défis de la conservation du patrimoine de la Guyane française face au réchauffement climatique.
Résumé de la thèse : Ce projet de recherche exploite un sujet se trouvant à l’intersection des domaines de la conservation du patrimoine (naturel et culturel) et des changements climatiques en Guyane française, un territoire français de nature tropicale, situé dans le nord-est de l’Amérique du Sud. Ce projet s’intéresse également aux opportunités qu’offre le patrimoine pour atténuer les impacts des changements du climat sur le territoire. En effet, de nombreux organismes patrimoniaux, tels que l’UNESCO et l’ICCOMOS, promeuvent le patrimoine comme un levier permettant d’atteindre quelques objectifs du développement durable. Il s’agit donc d’une ressource non renouvelable devant être conservée au bénéfice des générations présentes et futures. Toutefois, dans le contexte de la Guyane française, le patrimoine (naturel et culturel), régi par le système administratif et politique de la France métropolitaine, n'est ni préparé, ni adapté au climat actuel et futur, impactant ainsi la possibilité de ce dernier à contribuer aux développements de stratégies d’adaptation et de résilience du territoire face au réchauffement climatique. Les sites inscrits, les édifices patrimoniaux (classé et inscrit) et les réseaux d’espaces naturels protégés subissent continuellement les conséquences directes de phénomène associées aux dérèglements climatiques (hausse de température, variation des précipitations et augmentation du niveau de la mer). Par conséquent, l’étude sur la manière dont on peut conserver le patrimoine de la Guyane française face aux impacts du changement climatique est le défi qui oriente la démarche de cette recherche. Plus précisément, quel impact les menaces du dérèglement du climat auront-elles sur le patrimoine de la Guyane ? Quel patrimoine conserver ? Puis, comment soutenir, permettre et faciliter l’intégration de la protection du patrimoine guyanais dans la gestion du territoire liée au climat ? De ce fait, à l’issue de cette thèse j’aimerais adopter une définition du patrimoine plus large et inclusive, allant nécessairement remettre en question la mise en place des cadres de gestion venant de la France. Partir donc de l’hypothèse que ces cadres de gestion ne tiennent pas compte du riche patrimoine de la Guyane et ne les protègent pas contre le changement du climat. Ainsi, cette recherche réside dans l’optique de donner une ouverture d’idées, allant au-delà de la théorie, permettant d’améliorer les mesures de conservation du patrimoine, de manière à démontrer la nécessité de mettre en œuvre de nouvelle politique intégrant le patrimoine, ainsi que sa protection dans la gestion du territoire face aux dérèglements climatiques.