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/ Faculté de l'aménagement

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Experts en : Changements climatiques


Dagenais, Danielle

DAGENAIS, Danielle

Professeure titulaire, Chercheuse invitée

Danielle Dagenais est spécialiste des infrastructures vertes et bleues (IVB) urbaines et des services écosystémiques rendus par ces dernières. Ses recherches portent aussi sur l'étude des comportements de différentes espèces végétales dans les IVB et leur apport aux performances de ces dernières qu'aux outils d'aides à la décision pouvant appuyer les planificateurs dans leur implantation à grande échelle dans une visée de bénéfices multiples pour les populations.

Ses objectifs de recherche sont:

  • de contribuer à identifier des critères de sélection des végétaux pour les IVB
  • produire des connaissances sur les composantes microbiologiques des IVB
  • favoriser l'implantation raisonnée des IVB pour en tirer des bénéfices multiples pour la population
  • collaborer à coconcevoir des IVB appréciées des populations.
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Fakiroff, Anne-Laure

FAKIROFF, Anne-Laure

Doctorante

Mon travail porte essentiellement sur la réglementation, l'aménagement du territoire et la gestion des risques d’inondation, avec une attention particulière portée sur le Québec. Ma recherche approfondit l’élaboration, l’évolution et l’application des différents cadres réglementaires entourant la gestion des risques d'inondation, analysant leur impact sur la planification territoriale. J'explore particulièrement le rôle des gouvernements et municipalités, ces dernières étant au cœur de la gestion locale des zones inondables.     

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Koseki, Shin

KOSEKI, Shin

Professeur adjoint

Afin d’accroître la qualité de vie des individus, mon travail porte sur les enjeux de justice et de durabilité au sein des territoires urbains, l’intégration de l’intelligence artificielle dans le processus de design et d’aménagement, et le développement d’une démocratie interactive au service des citoyennes et des citoyens. 

Je développe ainsi une expertise dans l’articulation d’enjeux émergents qui sont au cœur de débats sociaux d’aujourd’hui : le climat, l’environnement, les nouvelles technologies, la démocratie et l’éducation. Mon travail porte sur l’analyse de données massives, quantitatives et qualitatives auxquels s’ajoutent des activités de design prospectif et de création de politiques publiques.

Me recherches et mon enseignement contribuent à questionner le rôle des données de tout genre (numériques, analogues, visuelles, historiques, etc.) dans la production du savoir sur les villes, la société et l’environnement.

Pour toute question ou collaboration, vous pouvez me contacter directement par courriel.

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LINKON, Shantanu Biswas

LINKON, Shantanu Biswas

Doctorant, Aux. de recherche (étudiant/e)

Réévaluer la valeur sociale de l'architecture dans le domaine public par l'inclusion, la justice environnementale et la justice spatiale

Pour la plupart des historiens des villes, jusqu'aux théories de la "cité-jardin" (1898), les modèles conventionnels ont été principalement axés sur l'équilibre entre l'embellissement et la fonctionnalité dans les zones urbaines. Les villes ont été pensées comme de grandes machines dans lequel chaque espace public était un rouage. Au milieu du 20e siècle, l’accent mis sur l'efficacité des transports à fait perdre aux espaces publics leur qualité et identité, comme leurs anciennes fonctions de lieux symboliques et relationnels. Depuis la dernière partie du 20th siècle, l'attention s'est portée sur la durabilité environnementale, ce qui a donné lieu à diverses innovations et paradoxes technologiques. L’architecture est devenue plus écologique, mais les professionnels ont surtout considéré les espaces publics comme des parties disjointes en ignorant la justice spatiale. En conséquence, les communautés les ont soit transformées, soit rejetées. Depuis l'introduction des Objectifs de développement durable des Nations Unies en 2015, la plupart des acteurs se concentrent sur la durabilité environnementale et économique au détriment de la durabilité sociale. Le principal système de valeurs en architecture reste orienté vers l'embellissement et les représentations formelles qui échappent encore aux notions d’équité et d'expérience vécue. Ces résistances compromettent la valeur sociale de l'architecture tout en freinant la durabilité globale. Cependant, depuis l'avènement du Social Value Act 2012 en Angleterre, la notion de valeur sociale a gagné du terrain, en particulier dans le secteur public. Il est largement admis que la valeur de conception de l'environnement bâti est la somme des valeurs environnementale, économique et sociale (Samuel & Hatleskog, 2020). Mais nous pouvons remettre cela en question au nom du principe aristotélicien disant «qu’un tout est plus grand que la somme de ses parties.» Alors que la valeur environnementale est généralement mesurée en carbone incorporé et opérationnel (parfois avec l'ajout de la biodiversité), il existe des méthodes telles que l'analyse coûts-avantages et le calcul du prix actuel des bénéfices escomptés pour évaluer la valeur économique. Mais il n'existe toujours pas de mesures appropriées de la valeur sociale. Bien que les architectes rechignent à considérer la valeur économique, ils créent une énorme quantité de valeur sociale qu'ils omettent souvent de reconnaître. Tant que cette valeur d’usage et symbolique pas exprimée dans un format utilisable par les décideurs et la commande publique, elle reste ignorée, laissant la valeur économique et environnementale comme seule monnaie dominante des transactions de l'environnement bâti. Se concentrer sur ces problématiques la principale question de recherche pour cette thèse de doctorat devient : « Comment la notion de 'valeur sociale' peut-elle être redéfinie et appliquée correctement dans la transformation architecturale du domaine public vers plus d'inclusivité, de justice environnementale et de justice spatiale? » Les objectifs de recherche sont de trois ordres:

  1. Examiner l'évolution de la valeur sociale dans la conception et les systèmes de valeurs architecturaux.
  2. Analyser et comparer des édifices publics dans divers contextes urbains du Canada et Bangladesh, en fonction de paramètres analytiques, dans une optique d'inclusion, de justice environnementale spatiale.
  3. Développer un « indice de valeur sociale » pour l'architecture inclusive sur la base des résultats.

Pour identifier les paramètres analytiques de la valeur sociale, des entretiens avec des personnes clés, des collectes d’expériences vécues et des analyses comparatives seront appliquées. Un protocole étendu d'évaluation post-occupation (POE) sera complété par l'ajout de narrations, d'entretiens ouverts et d'observations sur place pour recueillir des récits d'expériences vécues par les utilisateurs. Pour l'évaluation post-occupation, cette thèse s'éloignera de l'approche actuelle axée sur la performance et la normalisation des objectifs (Li et al., 2018) en misant sur une approche centrée sur l'expérience individuelle. Ce nouveau protocole donne la priorité à la collecte des expériences vécues plutôt qu'aux systèmes d'évaluation ou aux listes de contrôle des performances qui n'évaluent que les succès et les échecs. L'expérience vécue est la compréhension subjective et personnelle des espaces, des bâtiments et des activités qu'un individu a acquise par ses propres échanges directs. Une étude comparative interculturelle entre le Canada et le Bangladesh sera mise en œuvre en tenant compte des écarts culturels, économiques et sociaux fondamentaux entre ces deux pays du nord et du sud.

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SIGER, Ornella

Doctorante

Titre : Les défis de la conservation du patrimoine de la Guyane française face au réchauffement climatique.

Résumé de la thèse : Ce projet de recherche exploite un sujet se trouvant à l’intersection des domaines de la conservation du patrimoine (naturel et culturel) et des changements climatiques en Guyane française, un territoire français de nature tropicale, situé dans le nord-est de l’Amérique du Sud. Ce projet s’intéresse également aux opportunités qu’offre le patrimoine pour atténuer les impacts des changements du climat sur le territoire. En effet, de nombreux organismes patrimoniaux, tels que l’UNESCO et l’ICCOMOS, promeuvent le patrimoine comme un levier permettant d’atteindre quelques objectifs du développement durable. Il s’agit donc d’une ressource non renouvelable devant être conservée au bénéfice des générations présentes et futures. Toutefois, dans le contexte de la Guyane française, le patrimoine (naturel et culturel), régi par le système administratif et politique de la France métropolitaine, n'est ni préparé, ni adapté au climat actuel et futur, impactant ainsi la possibilité de ce dernier à contribuer aux développements de stratégies d’adaptation et de résilience du territoire face au réchauffement climatique. Les sites inscrits, les édifices patrimoniaux (classé et inscrit) et les réseaux d’espaces naturels protégés subissent continuellement les conséquences directes de phénomène associées aux dérèglements climatiques (hausse de température, variation des précipitations et augmentation du niveau de la mer). Par conséquent, l’étude sur la manière dont on peut conserver le patrimoine de la Guyane française face aux impacts du changement climatique est le défi qui oriente la démarche de cette recherche. Plus précisément, quel impact les menaces du dérèglement du climat auront-elles sur le patrimoine de la Guyane ? Quel patrimoine conserver ? Puis, comment soutenir, permettre et faciliter l’intégration de la protection du patrimoine guyanais dans la gestion du territoire liée au climat ?   De ce fait, à l’issue de cette thèse j’aimerais adopter une définition du patrimoine plus large et inclusive, allant nécessairement remettre en question la mise en place des cadres de gestion venant de la France. Partir donc de l’hypothèse que ces cadres de gestion ne tiennent pas compte du riche patrimoine de la Guyane et ne les protègent pas contre le changement du climat.   Ainsi, cette recherche réside dans l’optique de donner une ouverture d’idées, allant au-delà de la théorie, permettant d’améliorer les mesures de conservation du patrimoine, de manière à démontrer la nécessité de mettre en œuvre de nouvelle politique intégrant le patrimoine, ainsi que sa protection dans la gestion du territoire face aux dérèglements climatiques. 

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Thomas, Isabelle

THOMAS, Isabelle

Professeure titulaire

Isabelle Thomas est spécialiste des questions de développement durable, de vulnérabilité urbaine et de développement régional. Ses recherches portent également sur la croissance urbaine intelligente avec une perspective internationale, et l’utilisation des systèmes d'informations géographiques pour favoriser le développement durable.

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WALCZAK, Lise

Doctorante, Aux. de recherche (étudiant/e), Chargée de cours

Lise Walczak est doctorante en aménagement à l’Université de Montréal sous la direction du professeur Gérard Beaudet. Ses recherches portent sur le lien entre métropolisation et patrimonialisation des banlieues québécoises. En parallèle de ses études doctorales, elle intègre l’équipe de recherche ARIAction, motivée par son désir de travailler sur les questions relatives à la préservation du patrimoine culturel et la résilience urbaine.

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