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Alice Miquet : Façonner un monde meilleur 

Alice Miquet (urbanisme 2015) vient d’être élue présidente du Conseil Jeunesse de Montréal pour un deuxième mandat consécutif. Tout au long de son parcours académique et professionnel, sa quête est demeurée la même : fournir des solutions concrètes aux problèmes de la vie en société. C’est ce qui a motivé son implication auprès de la Ville ainsi que sa carrière au sein de Bâtir son quartier. C’est aussi et surtout ce qui l’a poussée à quitter la France pour étudier en urbanisme à l’Université de Montréal en 2012.

Créer les opportunités
Quand Alice arrive à Montréal, le Québec est alors en pleine Commission Charbonneau. Les perspectives d’emploi sont limitées et Alice comprend rapidement que le saut vers le milieu professionnel ne sera pas immédiat. Résiliente, elle décide de s’impliquer à l’université pendant ses études.

Elle y préside le Regroupement des étudiants à la maîtrise en urbanisme (RÉMU), ce qui lui permet de réaliser qu’elle peut améliorer le programme ainsi que les relations entre l’administration et les étudiants de manière concrète et significative.

Elle fait aussi connaissance avec la professeure Danielle Labbé qui enseignait le cours « L’urbanisme dans les pays en développement ». Impressionnée par son style dynamique d’enseignement, Alice en profite pour lui demander si elle n’aurait pas besoin d’un peu d’aide. La réponse ne s’est pas fait attendre « Pendant deux ans, j’ai eu la chance de participer à une étude sur les jeunes dans trois espaces publics d’Hanoï au Vietnam. De 2013 à 2015, je suis restée en tout 8 mois au Vietnam pour collecter des données, faire de l’observation et réaliser des entrevues, tout ça grâce aux bourses que j’ai obtenues et aux opportunités que j’ai saisies. »

L’engagement social comme levier
Selon Alice, c’est son engagement social qui lui a valu son premier emploi et tous ceux qui ont suivi. Elle a commencé sa carrière professionnelle à la Maison d’Aurore. Un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’accueillir, de rassembler et d’accompagner les personnes du Plateau Mont-Royal afin d’améliorer leurs conditions de vie et leur milieu.

Au bout de quelques mois, elle coordonne une revitalisation urbaine intégrée (RUI) dans Lasalle. Une RUI est une instance de concertation et d’action dans un quartier défavorisé. Elle aide à identifier des enjeux, à trouver une manière d’y répondre et à mettre en relation plusieurs acteurs et actrices du quartier. La salubrité des logements est l’enjeu majeur de l’arrondissement à cette époque. Un enjeu important auquel font face plusieurs quartiers de Montréal.

Cette expérience d’un an l’a naturellement menée à son emploi actuel chez Bâtir son quartier. Une entreprise d’économie sociale qui coordonne la réalisation de projets d’habitation et d’immobilier communautaire afin de créer des milieux de vie solidaires pour les ménages à faible et moyen revenu.

« J’adore mon travail; c’est concret : on construit physiquement du logement avec des architectes, des ingénieurs, des professionnels de la ville, etc. C’est aussi très proche de mes valeurs, autant pour les personnes pour qui nous répondons à un besoin essentiel, mais aussi pour la création de sens dans le territoire, la ville et la communauté. »

De bénévole à présidente d’un conseil
Son intérêt pour l’histoire et l’urbanisme l’ont aussi amenée à être bénévole pour Mémoire du Mile-End. Un organisme bien implanté qui a pour mission de faire des recherches sur l’histoire du quartier et la faire connaître au grand public. Aujourd’hui, elle siège au conseil d’administration avec une dizaine de bénévoles. « Je suis particulièrement fière de la piétonnisation du viaduc Van Horne dans le cadre du 375e de la Ville de Montréal. C’était un travail d’innovation et de concertation qui a duré près de 18 mois en amont de l’événement. »

C’est au travers de son implication dans le quartier Mile-End, en rencontrant les élus et les acteurs du milieu, qu’elle décide de s’engager auprès du Conseil Jeunesse de Montréal. Il s’agit d’un conseil consultatif qui dépose des recommandations au conseil municipal sur des thèmes qui interpellent les jeunes. Sa place au conseil jeunesse lui permet de prendre du recul et de penser à des stratégies pour la ville. « Mon engagement me permet de me projeter, d’imaginer un monde meilleur et de développer des compétences qui ne sont pas nécessairement enseignées à l’université. »