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Unités de recherche

La Faculté de l’aménagement jouit d’une réputation internationale en matière de recherche. Le rayonnement de ses unités de recherche et leur développement constant au cours des dernières années constituent un contexte intellectuel dynamique.

Comptant une vingtaine d'unités de recherche en son sein, en plus des nombreuses collaborations avec des groupes associés, la Faculté de l’aménagement est un pôle de recherche offrant une diversité de champs d’études porteurs dans les disciplines de l’aménagement. L’étendue de la recherche représente, pour les étudiants de la Faculté de l’aménagement, un atout de taille dans un contexte où le développement de nouveaux savoirs est garant de la richesse de la formation.

Adaptation – Résilience – Innovation - ActionARIACTION

Le programme de recherche d’ARIAction poursuit quatre objectifs principaux :

  • Objectif 1 : Contribuer à l’avancement des connaissances en matière de vulnérabilité, de capacité d’adaptation et de résilience au Québec
  • Objectif 2 : Favoriser une meilleure résilience territoriale et une meilleure capacité d’adaptation des citoyens et des partenaires, par des démarches concrètes, comme la mise en place de processus résilients, la formulation de recommandations, la conception de solutions, d’outils et autres
  • Objectif 3 : Promouvoir un développement durable et résilient et mettre de l’avant les meilleures pratiques en matière de résilience et d’aménagement du territoire
  • Objectif 4 : Susciter le réseautage international en recherche, notamment par la réalisation d’études de cas comparatives

La vision d’un aménagement du territoire résilient passe autant par l’usage des terres, l’adaptation du bâti, les politiques et règlements, que par une société informée, sensibilisée et ayant les outils à sa disposition pour prendre en main son adaptation au niveau individuel et collectif. La résilience, en plus d’être un objectif à atteindre, devient également un processus d’amélioration continue, considérant toutes les dimensions du développement durable.

Notre équipe propose d’appliquer cette vision à de multiples échelles territoriales et humaines, prenant la forme d’une recherche et d’analyses contextualisées menée à l’aide d’une approche collaborative et personnalisée avec les acteurs locaux. Nous étudions en profondeur les caractéristiques des territoires et récoltons et mettons à profit des données quantitatives et qualitatives dans une vision multi-scalaire et multi-dimensionnelle. Notre approche permet de développer une culture de la résilience à travers la mise sur pied de processus tout autant que par la production de résultats et d’outils.

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Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellence

Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellenceCRC-ACME

Montréal, le 19 juin 2019 –La ministre Kirsty Duncan a fait l’annonce officielle des résultats des concours d’avril et octobre 2018 du programme des Chaires de recherche du Canada. Une des rares chaires du Canada de niveau 1 consacrée à l’étude de l’architecture contemporaine, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence (CRC-ACME) contribuera à définir les attributs, paramètres et critères de reconnaissance de la qualité architecturale pour comprendre son renouvellement dans les pratiques actuelles.

Dirigée par Jean-Pierre Chupin, depuis l’Université de Montréal, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellence (CRC-ACME) contribue à l’amélioration de la qualité des environnements construits. Les projets de recherche, concours d’idées, expositions critiques et bases de données interrogent la capacité des édifices et des espaces publics à correspondre aux plus hautes attentes en termes d’équité, de valeur sociale et de durabilité. Ces problématiques sont abordées – entre autres – au prisme des prix d’excellence et des concours compris comme des filtres épistémologiques et des dispositifs de médiation.

Depuis 2022, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence dirige un important partenariat de recherche sur la qualité de l'environnement bâti qui réunit - pour la première fois - 14 universités, 70 chercheurs et 68 organismes publics et privés aux plans municipal, provincial et national. Intitulé Qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité, ce projet national est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada jusqu'en 2027. Le partenariat stimule un dialogue vital démontrant comment ceux qui participent activement à la réflexion et à la création de l'environnement bâti à travers le Canada peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité conduisant à plus d’équité, plus de valeur sociale et plus de durabilité à un moment critique pour notre planète. 

Dans le cadre de ce partenariat et avec le soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation, la CRC-ACME conçoit actuellement les Archives de l’exemplarité en architecture et dans l’environnement bâti (https://architecture-excellence.org/ ) à partir d’un inventaire historique de plus de 4000 réalisations architecturales primées au Canada.

Par l’entremise de son titulaire, directeur fondateur du CCC, la chaire est également responsable de la mise à jour du Catalogue des Concours Canadiens / Canadian Competitions Catalogue (CCC) (www.ccc.umontreal.ca). Soutenu par la Fondation canadienne de l’innovation, le Catalogue des Concours Canadiens est une publication interactive bilingue et un dispositif de recherche et d’archivage numérique fonctionnant à partir d’une base de données documentaire rassemblant des informations et documents sur tous les projets conçus en situation de concours au Canada.

À propos de Jean-Pierre Chupin
Professeur titulaire à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Chupin a dirigé la Chaire de recherche de l’Université de Montréal sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture de 2012 à 2018 et contribué à fonder le Laboratoire d’Étude de l’Architecture Potentielle (LEAP) en 2002 à l’Université de Montréal (https://www.leap-architecture.org). Cette équipe regroupe aujourd’hui 12 chercheurs des 4 universités montréalaises ainsi qu’une douzaine de doctorants et autant d’assistants de recherche.

Expert reconnu pour ses travaux sur le rôle de la pensée analogique dans la théorie et la conception en architecture, il travaille également depuis près de deux décennies sur les concours d’architecture et d’urbanisme. Jean-Pierre Chupin est directeur fondateur du Catalogue des Concours Canadiens / Canadian Competitions Catalogue (www.ccc.umontreal.ca), unique base de données documentaire sur les projets d’architecture, de paysage et d’urbanisme conçus en situation de concours. Dans ce registre, il a codirigé l’ouvrage rassemblant les meilleurs experts internationaux sur le rôle des concours dans la qualité des espaces et des édifices publics : Architecture Competitions and the Production of Culture, Quality and Knowledge (An International Inquiry), Montréal, Potential Architecture Books, 2015. Prenant appui sur les données compilées dans le CCC, il a dirigé en 2016 le premier ouvrage scientifique couvrant 70 années de l’histoire des concours au Canada : Concourir à l’excellence en architecture (éditoriaux du CCC, 2006 – 2016) (paru en anglais en 2017).

Membre de l’Institut Royal d’Architecture du Canada et de l’Ordre des Architectes du Québec, il a fait partie de la représentation de la jeune architecture canadienne à la Biennale d’architecture de Venise en 1995 (Archives CCA). Il est membre du comité consultatif dans le cadre de la stratégie québécoise de l’architecture.

À titre d’expert des concours d’architecture et d’urbanisme, Jean-Pierre Chupin a fait partie du comité aviseur auprès du conseil d’administration pour le Pavillon Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec. Services publics et approvisionnement Canada et la Direction de la Cité Parlementaire ont fait appel à son expertise scientifique pour l’étude de faisabilité du concours international portant sur un ensemble patrimonial majeur de la colline Parlementaire à Ottawa (Bloc 2). Le Musée Holocauste Montréal a également bénéficié de sa participation au comité aviseur pour l’organisation de son concours international. Enfin, dans le cadre d’un nouveau contrat de recherche, la CRC-ACME pilote actuellement un concours d’idées pour des visions concernant le segment de la rue Wellington en face du Parlement canadien à Ottawa.

Pour en savoir plus : https://amenagement.umontreal.ca/professeurs/fiche/in/in13658/sg/Jean-Pierre%20Chupin/

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Chaire de recherche du Canada en urbanisation durable dans le Sud Global

Chaire de recherche du Canada en urbanisation durable dans le Sud Global

L’importance de la question urbaine à l'extérieur du monde occidental ne fait plus débat. Au cours des 60 dernières années, c’est dans ces régions qu’a eu lieu la plus grande partie de la croissance de la population urbaine mondiale (3,5 milliards de personnes). Et ce processus est loin d’être terminé : selon les projections de l’ONU (2014), 2, 5 milliards de personnes supplémentaires devraient vivre dans les zones urbaines du monde d’ici 2050, et il est prévu que jusqu’à 90 % de cette croissance concernera les continents asiatique et africain. Il est désormais largement admis que le taux et l’échelle de cette croissance, auxquels s’ajoutent des enjeux environnementaux plus vastes tels que les changements climatiques et l’épuisement des ressources, posent de graves problèmes. Non seulement l’urbanisation continue du Sud exige-t-elle une nouvelle échelle d'intervention, mais également une révision fondamentale des politiques et pratiques d’urbanisme.

La Chaire de recherche du Canada en urbanisation durable dans le Sud global fait le point sur cet enjeu pressant, en reconnaissant d’emblée que la transition urbaine historique qui a cours actuellement à l’intérieur et autour des villes et conurbations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine présente un éventail de problèmes auxquels les professionnels de la planification et les chercheurs n’avaient jamais été confrontés auparavant. Mais surtout, l’urbanisation en cours amène à s’interroger sur la capacité des théories, des modèles et des instruments de planification prédominants – dont la plupart sont issus de l’expérience euro-américaine – à cerner et à réguler le développement urbain dans le Sud.

Considérant l’écart entre les théories et les modèles urbanistiques existants et les impératifs réels auxquels doivent répondre les citadins et les gouvernements du Sud global, comment les urbanistes et les autres professionnels de l’environnement bâti peuvent-ils aider les villes à répondre aux besoins croissants – en matière de logement, de transports, d’énergie, d’emploi, etc. – de leurs populations en pleine expansion et très majoritairement pauvres ? Et comment ces professionnels peuvent-ils veiller simultanément au développement d’établissements urbains durables – considérés dans le cadre de ce programme de recherche comme étant des endroits où la croissance économique et le développement social favorisent la création de richesse, l’équité sociale et l’épanouissement humain et qui sont en équilibre avec la capacité de charge des systèmes naturels dont ils dépendent ?

Pour tenter de répondre à ces deux questions pressantes – et intimidantes –, le programme de recherche de la Chaire explore les dynamiques « concrètes » du développement urbain qui se poursuit en périphérie des villes soumises à une urbanisation rapide (une attention particulière étant accordée à l’Asie du Sud-Est). En effet, on ne sait toujours pas si les régions en cours d’urbanisation du Sud-Est asiatique (et celles de plusieurs autres pays du Sud global) réussiront à créer des milieux de vie urbains durables, mais les urbanistes, par leurs réactions au maelstrom de changements en cours dans les zones de transition périurbaines, auront à cet égard une influence considérable. Il est d’autant plus important de comprendre les expériences concrètes d’édification de villes qui se déroulent autour des grands centres urbains, puisque c’est dans ces zones que les cadres de gouvernance, les mécanismes de financement et les modèles de développement spatial existants subissent de profondes transformations, donnant lieu à des approches urbanistiques qui reposent davantage sur la décentralisation et l’entreprenariat ainsi que sur de nouvelles formes de travail avec le secteur privé dans la production et la gestion de l’environnement bâti.

Résultats attendus 

L’étude systématique et étendue des dynamiques périurbaines dans le contexte d’urbanisation rapide de l’Asie du Sud-Est, accompagnée d’initiatives comparatives Sud-Sud et Nord-Sud, contribue à l’avancement des connaissances interdisciplinaires sur le processus contemporain d’urbanisation dans le Sud global ainsi qu’à la pensée critique et à la réflexion épistémologique entourant les politiques et pratiques de développement urbain dans ces contextes. Ultimement, la Chaire souhaite appuyer le développement d’un réseau de recherche interdisciplinaire pouvant générer d’autres manières de réfléchir au développement urbain durable qui soient mieux adaptées à l’éducation et à la pratique des professionnels qui doivent relever le défi colossal consistant à modeler les établissements humains qui accueilleront bientôt la plus grande partie de la population mondiale.

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Chaire en paysage et environnement de l'Université de Montréal

Chaire en paysage et environnement de l'Université de MontréalCPEUM

En accord avec sa mission, les principaux objectifs de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal sont de:

  • promouvoir les activités de recherche universitaire visant à développer les connaissances et les moyens d'intervention dans les domaines du paysage et de l'environnement et ce, afin d’améliorer la qualité du cadre de vie et l'identité des espaces urbains et ruraux du Québec;
  • assurer la formation de chercheurs et de professionnels hautement qualifiés;
  • favoriser l'établissement de rapports étroits entre le milieu universitaire et des sociétés publiques et/ou privées, en valorisant et en mettant au service de ces dernières une expertise de pointe dans le domaine de l'analyse et de l'intervention paysagère;
  • participer activement à la diffusion des résultats de ses travaux par le biais de publications scientifiques, par l'organisation et la participation à des colloques et conférences.
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Chaire Fayolle-Magil Construction

Chaire Fayolle-Magil Construction

Programmation
Cette programmation de recherche vise à identifier, analyser et développer des approches exemplaires pertinentes en matière d’architecture durable au Canada et ailleurs. Elle reconnait que plusieurs travaux (et un grand nombre d’efforts) sont déjà consacrés à l’étude en profondeur des technologies constructives, de la performance du bâtiment, de la durabilité urbaine, des méthodes de conception, des pratiques collaboratives et participatives, des modes de réalisation, des outils de modélisation et de beaucoup d’autres aspects du domaine de la construction. 

En revanche, peu de travaux pratiques et théoriques sont souvent réalisés sur les relations qui existent entre ces aspects de la pratique, et entre les concepts théoriques qui les expliquent. Ainsi, beaucoup plus de travaux sont consacrés à l’étude des aspects techniques de la pratique qu’à la compréhension, par exemple : 

  • Des interfaces entre l’échelle du bâtiment et l’échelle urbaine; 
  • Des relations entre divers types de technologies constructives (par exemple, entre la construction en bois et la maçonnerie); 
  • Des relations entre les outils de modélisation (type BIM) et les modes de réalisation du projet de construction; 
  • Des interdépendances entre la performance anticipée des bâtiments et les usages réels de ceux-ci. 

De cette façon, malgré le fait qu’un consensus existe sur l’importance d’adopter une approche systémique aux études sur l’architecture, la construction et la durabilité, l’analyse de ces relations, ces interfaces et ces interdépendances reste souvent insuffisante.

En réponse à cette lacune théorique et pratique, la programmation de la Chaire vise à examiner les interfaces existantes entre les éléments des systèmes complexes dans le domaine de la construction. Cela inclut les relations entre les objets physiques (par exemple, les sous-systèmes constructifs ou les technologies constructives), les humains (les acteurs du projet, les usagers, les occupants, les donneurs d’ouvrage et autres parties prenantes) et les processus (tels que les méthodes de réalisation, les stratégies de maitrise d’ouvrage ainsi que, et les mécanismes de collaboration ou de participation). 

Cadre théorique
Cette programmation se trouve à l’intersection des domaines de l’architecture, de la construction et de la durabilité. Elle s’intéresse aux relations entre les corpus des connaissances sur le projet d’architecture, sur l’art de construire et sur le paradigme de la durabilité. Sa valeur réside dans l’articulation de ces trois domaines de recherche et non pas dans l’approfondissement des connaissances dans l’un d’eux. 

La programmation reconnait que les relations entre les éléments des systèmes complexes peuvent être analysées à travers trois lentilles : les performances du projet (faire mieux), les processus nécessaires pour créer le projet (bien faire) et l’éthique du projet (faire bien). Ainsi, les relations entre les éléments peuvent être considérées simultanément comme objets de réflexion sur la performance du produit final, sur les processus de réalisation de ce produit final et sur l’éthique de l’action. Ces lentilles permettront d’examiner les enjeux de responsabilité de l’acteur du projet envers la société, la nature et l’œuvre architecturale elle-même. 

Cette approche transversale nous permettra de dépasser les approches dogmatiques à la durabilité (le « greenwashing » ou l’obsession sur la performance énergétique, par exemple) et elle nous permettra aussi de construire des liens entre divers corpus de connaissances ou plusieurs études détaillées réalisées par d’autres institutions de recherche. La programmation vise donc à « problématiser » davantage les résultats de recherche disponibles ainsi que leur mise en application dans des projets d’architecture et de construction. 

Les études sur ces relations peuvent être groupées dans trois axes de contributions scientifiques et pratiques énoncés dans l’entente de création de la Chaire:

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Chaire UNESCO en paysage urbain à l’Université de Montréal

Chaire UNESCO en paysage urbain à l’Université de Montréal

La Chaire UNESCO en paysage urbain œuvre à la transition écologique, sociale et technologique par la recherche et l'enseignement universitaire dans les domaines de l’architecture, du paysage, du design et de l'urbanisme. Ses objectifs principaux sont la production de connaissances interdisciplinaire sur l’habité humain et les habitats naturels, et la diffusion de ces connaissances au sein des futures générations de praticiennes et praticiens, des milieux professionnels et des décideurs politiques locaux, nationaux et internationaux. Elle est la seule chaire UNESCO en design, et la seule associée aux sciences naturelles et aux sciences humaines et sociales. Elle regroupe une vingtaine de personnes chercheuses, enseignantes et étudiantes animées par la conception d'un monde inclusif et durable.

La Chaire UNESCO en paysage urbain se focalise sur trois axes de recherche : la gouvernance et l'aménagement des grands fleuves, l'inclusion sociale dans la ville et la gestion responsable de l'intelligence artificielle en milieu urbain. Elle regroupe des expertises intersectorielles en design, en sciences humaines et sociales, en sciences naturelles et en ingénierie. L’approche scientifique de la Chaire UNESCO se caractérise par une ouverture sur la diversité et la pluralité des savoirs scientifiques, techniques, sociaux et culturels, et le développement de méthodologies novatrices adaptées aux enjeux de l'urbanisationcontemporaine. Elle collabore ainsi étroitement avec les organisations internationales comme l'UNESCO et ONU Habitat dans la conception de solutions créatives qui associent recherche et enseignement.

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Design ∩ société

Design ∩ sociétéGDS

Design ∩ société est un groupe de recherche rattaché à l’Université de Montréal, fondé par Diane Bisson et Philippe Gauthier, respectivement chercheuse et professeur-chercheur à l’École de design industriel. Il se compose de chercheurs et d’étudiants des cycles supérieurs, issus de tous horizons disciplinaires, qui s’investissent dans la recherche fondamentale sur le design et la société, dans la promotion et la pratique du design social, ainsi que dans l’éducation d’innovateurs responsables.

Les recherches effectuées par les membres du groupe sur une diversité de problématiques sociales, anthropologiques, économiques et politiques, visent à établir le design comme un foyer de renouvellement des connaissances sur le monde. Les projets d’innovation sociale menés dans le cadre des activités de design ∩ société permettent, de leur côté, d’explorer de nouvelles voies pour la pratique du design au Québec, tout en contribuant à trouver des réponses aux problèmes rencontrés par la société civile québécoise.

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Groupe de recherche en aménagement et design

Groupe de recherche en aménagement et designGRAD

Le GRAD se spécialise dans la recherche sur les nouvelles pratiques de design de produits et de services, le processus créatif, la pensée transdisciplinaire, et les approches collaboratives et innovantes. La mission du groupe est :

  • d’étudier l’impact du progrès technologique sur le design;
  • d’explorer les projets qui utilisent des approches collaboratives interdisciplinaires et d’étudier le(s) rôle(s) du designer dans ces projets;
  • d’identifier les nouveaux enjeux de design qui englobent la perception et la signification;
  • de se pencher sur l’interaction et l’expérience d’usage dans des approches de design axées sur l’humain et le contexte d’usage.
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Groupe de recherche en illumination et design

Groupe de recherche en illumination et designGRID

Le GRID est un lieu voué à l’expérimentation et à la recherche sur les effets perceptifs reliés à la lumière.

Bien que la lumière soit à la source de la perception des couleurs et des formes, son influence sur notre vision et notre compréhension de l’environnement immédiat est complexe et subtile. L’exploration des effets lumineux produits par différentes sources permet de mieux saisir l’action de la lumière sur notre perception sensorielle et nos expériences vécues.

Le laboratoire constitue donc une plate-forme d’expérimentation au service de la compréhension de l’influence de la lumière sur notre perception des formes et des couleurs. Ce milieu particulier offre la possibilité de saisir le potentiel d’action de l’éclairage quant aux modifications qu’il apporte à nos environnements de vie; il permet encore d’évaluer les multiples modes d’interventions spatiales possibles par la lumière.

Le GRID est un regroupement multidisciplinaire qui rassemble des membres provenant des domaines de l’environnement bâti, du design industriel et d’intérieur, du divertissement, de l'architecture, de la réadaptation et de la santé. Comme lieu de rencontre de ces différentes disciplines, il est un cadre de travail privilégié dans lequel il est possible de conjuguer les diverses perspectives dans une approche interdisciplinaire. De plus, le laboratoire sert de cadre d'expérimentation pour l’étude de matériaux émergeants qui multiplient les expressions esthétiques et l’ambiance de lieux pérennes ou éphémères.

L’espace du laboratoire et ses installations sont conçus pour élaborer des mises en situation sophistiquées impliquant l’utilisation de la lumière. Ces simulations permettent aux étudiants, professeurs et chercheurs d’explorer, d’analyser et d’interpréter diverses situations d’éclairage, physiques et virtuelles, relevant des différents champs de recherche impliqués.

Le GRID et son laboratoire FoCoLum disposent d’équipements de pointe dans les technologies d’éclairage, notamment des caméras couleurs, des sources lumineuses dynamiques telles que les diodes électroluminescentes (DEL), des écrans verts (Green Screen) et des appareils d’éclairage à fibre optique. Plusieurs sources d’éclairage plus traditionnelles font aussi partie des ressources du laboratoire, notamment des appareils incandescents et fluorescents, de la lumière noire et des écrans lumineux.

Les équipements du laboratoire comptent de plus un ensemble de logiciels destinés à la compréhension des manifestations des différentes sources lumineuses, de même que des systèmes de contrôle à distance tel que le système DMX, qui servent à l’élaboration de scénarios visant à simuler les effets de lumière et les mises en situation nécessaires dans le cadre des différentes expérimentations.

Les domaines de recherche

Les résultats de ces recherches s'appliquent à diverses disciplines et champs d'études :

  • design de produit, d’interfaces et de systèmes;
  • design urbain, d’environnements extérieurs et intérieurs;
  • environnements numériques;
  • architecture, urbanisme, architecture de paysage, design industriel et design d’intérieur.
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Groupe de recherche IF

Groupe de recherche IFGRIF

La recherche sur la gestion des projets ainsi que l’analyse des systèmes constructifs contribue à la compréhension des processus impliqués dans le développement de projets d’aménagement soutenables. La démarche de réalisation des projets d’architecture et d’aménagement est tributaire des caractéristiques propres à l’industrie du bâtiment; une industrie qui fonctionne grâce à la mise en place d’équipes temporaires formées par des organisations hautement spécialisées. Ces équipes temporaires sont fort complexes : elles sont influencées par les intérêts et les objectifs des diverses parties prenantes ainsi que par les relations formelles et informelles entre les acteurs. L’aménagiste est contraint de travailler sur un projet qui devient, de plus en plus, l’objet de négociation entre les divers participants. Face à ce défi, il doit tenir compte de la complexité des relations entre tous les acteurs et créer les scénarios adaptés à la participation, à la négociation et aux échanges entre ces acteurs. Pour cela il doit trouver la réponse adéquate à la question qui fait quoi, quand et comment?

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Groupe design et cultures matérielles durables

Au sein du groupe, la création est utilisée comme un levier de développement durable qui permet la valorisation du patrimoine culturel et des savoir-faire ancestraux par l’innovation et la conception de nouveaux produits. Les activités de recherche-action, menées en étroite collaboration avec les communautés et définies en fonction de leurs objectifs et besoins, constituent des lieux privilégiés d’échange.

Le groupe s’intéresse notamment:

  • à la conception de produits durables
  • au design et à l’innovation comme moyens de réinterprétation et de réappropriation de la culture
  • à la création de produits contemporains locaux destinés aux marchés de la consommation culturelle (considérée comme nouvelle manifestation de consommation responsable)
  • au transfert de connaissances entre les aînés et les jeunes pour favoriser la pérennité et le renouvellement des techniques ancestrales
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Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle

Laboratoire d’étude de l’architecture potentielleLEAP

Fondé en 2001, le Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle (L.E.A.P) se consacre aux relations entre les théories et les pratiques de l'architecture contemporaine. Le L.E.A.P considère l'architecture du point de vue du projet, du double point de vue des processus de conception et des médiations culturelles. Les chercheurs du L.E.A.P travaillent régulièrement avec le Centre Canadien d'Architecture et développent plusieurs collaborations internationales. Le L.E.A.P accueille des doctorants des programme de Ph.D. de la Faculté de l’aménagement ( Ph.D en architecture et Ph.D en aménagement) et forme des assistants de recherche en provenance de divers programmes de maîtrise (architecture, aménagement, urbanisme, histoire, bibliothéconomie, informatique). Le L.E.A.P reçoit des chercheurs invités en résidence scientifique (France, Suisse, Belgique, Corée du Sud, Liban, Tunisie, Brésil, Portugal, Italie, Allemagne, Chine).

Les travaux du Laboratoire visent à expliciter les phénomènes de réflexivité, de production et de transfert de connaissances à l'œuvre dans les projets d'architecture, de paysage et d’urbanisme conçus dans trois situations différentes :

1 - en situation professionnelle;
2 - en situation pédagogique;
3 - en situation de recherche création.

Le concours, dénominateur commun de ces trois sources de projets, est une formule qui nous apparaît porteuse d’un fort potentiel expérimental et l’une des rares permettant la participation du grand public à la production architecturale.

Dans le prolongement de son programme de recherche, le laboratoire d'étude de l'architecture potentielle a pour principales missions de:

  • promouvoir les activités de recherche universitaire dans le champ de la recherche architecturale et plus particulièrement en ce qui a trait aux études portant sur le projet d'architecture considéré comme architecture potentielle;
  • accueillir des étudiants au doctorat et à la maîtrise en vue de contribuer à leur formation scientifique;
  • favoriser les collaborations scientifiques entre les chercheurs de l'école d'architecture de l'Université de Montréal, les chercheurs du Centre d'Étude du Centre Canadien d'Architecture et ceux de l'Institut de Recherche en Histoire de l'Architecture (I.R.H.A).


Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture

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Laboratoire de recherche en design Hybridlab

Laboratoire de recherche en design Hybridlab

L'Hybridlab favorise la recherche fondée sur des projets, qui met l'accent sur l'innovation technologique et à comme appui des processus de conception et de recherche fondamentale, basée sur l'interaction homme-ordinateur et les processus de conception.

Notre approche est axée sur l'intégration de nouvelles technologies et d'interfaces pour répondre aux besoins spécifiques de tâches de conception. Nous travaillons à accroître les outils conceptuels traditionnels (croquis et modèles physiques) avec des capacités numériques car nous croyons qu'en contournant le côté manuel et traditionnel de la tâche et en proposant une solution hybride appropriée, cela aidera à fusionner les avantages des domaines analogique et numérique. Cela nous a amené à proposer un système innovant pour soutenir l'idéation: l'espace d'idéation hybride (HIS).

Étant confronté à l'évaluation de cette nouvelle interface, nous avons exploré au-delà de la possibilité d'utiliser l'expérience utilisateur plus largement. Pour cela, nous avons développé la notion de Design Flow, qui est une façon d'observer et de mesurer l'expérience lors de la conception. Nous avons également appliqué la notion de flux dans les TIC (technologies de l'information et de la communication), dans les environnements de télécommunications et de travail.

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Laboratoire écodesign - CIRODD

Laboratoire écodesign - CIRODD

Le Laboratoire est associé au CIRODD (Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable). La mission du CIRODD est de réaliser, coordonner, intégrer et transférer les recherches en opérationnalisation du développement durable dans l'objectif ultime de faciliter l'émergence d'une économie verte. Il vise ainsi à assurer un environnement de recherche synergique pour les chercheurs de disciplines variées qui désirent réaliser des recherches en interdisciplinarité dans le but de produire des connaissances et outils favorisant une transition vers l'économie verte.

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Laboratoire en Architecture, Informatique et Robotique

Laboratoire en Architecture, Informatique et RobotiqueLAIR

Orientations actuelles de la recherche (non exhaustif) :

Structures architecturales en feuilles minces.

Les matériaux en feuilles minces, et en particulier les feuilles métalliques minces, sont généralement considérés comme des matériaux de finition qui contrôlent l’esthétique et protègent les structures architecturales. Ce volet de la recherche vise à créer des peaux structurelles autoportantes qui n’utilisent que des tôles très fines à des fins structurelles et esthétiques (fermeture).

Méthodes géométriques pour la conception de structures.

Ce volet de recherche poursuit le travail entamé par le directeur du LAIR, Andrei Nejur, à la Weitzman School of Design de l’Université de Pennsylvanie. Le travail vise à étendre le paradigme actuel de recherche de formes structurelles à l’aide de méthodes graphiques et plus précisément de la statique graphique en 3 dimensions par le biais de systèmes polyédriques réciproques. La recherche est développée en collaboration avec le Polyhedral Structures Laboratory de l’université de Pennsylvanie.

Recherche de formes structurelles sensible à la fabrication.

Ce projet de recherche vise à étendre les méthodes actuelles de recherche de formes structurelles (comme la statique graphique 3d) avec des contraintes de fabrication et d’assemblage. L’idée est que l’exploration de l’espace de conception effectuée avec une intention architecturale et structurelle devrait pouvoir inclure une logique de fabrication et d’assemblage. La recherche vise à traduire les limitations induites par les processus physiques de production en contraintes numériques pour les processus de recherche de formes, assurant ainsi la production de formes architecturales et structurelles fabricables.

Méthodes de conception circulaire pour la fabrication de formes non standard.

Pour rendre l’architecture plus durable, l’intégration de principes d’économie circulaire comme la réutilisation des matériaux est primordiale. Ce projet de recherche étudie la réutilisation des matériaux pour les formes architecturales complexes et non standard. Comment les kits contraints de matériaux de construction récupérés peuvent-ils façonner les processus de recherche et d’optimisation de formes architecturales non standard ?

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Laboratoire FORME – COULEUR – LUMIÈREFoCoLUM

Les domaines de recherche du laboratoire s'appliquent à diverses disciplines et champs d'études :

• design de produit, d’interfaces et de systèmes;

• design urbain, d’environnements extérieurs et intérieurs;

• environnements numériques;

• architecture, urbanisme, architecture de paysage, design industriel et design d’intérieur.

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medialabAU

medialabAU

Explorant les liens entre l’édifice, la ville, le territoire et le paysage, les travaux du medialabAU cherchent à appréhender la culture architecturale en ce qu’elle a trait à « l’être ensemble », aux libertés de l’individu et son bien-être, et à la protection de l’environnement. Nous nous intéressons à la dimension culturelle et politique de l'espace, aux transformations sociales et celles de milieu, aux dispositifs de tels processus, ou encore aux rapports entre les savoir-faire et les instruments de leurs productions – les figurations, visualisations, médiations. Opérant dans le champ de l’architecture, nos recherches s’appuient sur les analyses et expérimentations interdisciplinaires fréquemment ancrées dans l’étude d’histoire et théories. Nous étudions les rapports entre les théories et les iconographies, confrontons ces analyses aux études de cas, construisons autour d’elles les narratifs, les histoires d’idées, les représentations. Nous observons les liens entre l’espace urbain, la psychologie humaine, la subjectivité. Nous étudions et développons les outils multi-perceptions et multi-échelles, les cartographies complexes et figurations de la perception directe de l’espace par corps sensible. Nos travaux explorent les interfaces de l’architecture et autres domaines - cinéma, arts et lettres, philosophie, histoire, géographie, anthropologie, psychologie et technologies numériques, cherchant ainsi à développer les perspectives critiques et multifocales.

Historiquement, medialabAU s’est structuré autour du développement des méthodes de recherche-création, visant l’intégration du processus créatif et de l’expérimentation esthétique à l’étude des sujets particuliers et empruntant un parcours simultané de recherche théorique et de production des œuvres architecturales et médiatiques. Le laboratoire, fondé en 2000 par Irena Latek, réunit des architectes, artistes et théoriciens dans des projets réalisés en collaborations variables. 

Le laboratoire forme les étudiants à la recherche et à la recherche-création. Les membres du laboratoire introduisent leurs recherches dans leurs enseignements au sein des programmes d’architecture de l’Université de Montréal et ponctuellement dans d’autres écoles d’architecture à l’étranger.

Les chercheurs de medialabAU collaborent ponctuellement avec des laboratoires de recherche académiques au Canada et à l’international, des organismes municipaux, centres d’art et organisations sans but lucratif.

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Métalab-SAT

Le Métalab s'intéresse aux technologies de l'information et de la communication comme médiums de création et comme composantes essentielles d’un nouveau cadre de vie. On y développe des méthodes, systèmes et dispositifs permettant la création et la diffusion de contenus interactifs et immersifs appliqués à la visualisation, à la simulation, ainsi qu’aux applications en téléprésence, en téléopération et en télévisite. On s’intéresse également à l’impact de ces dispositifs sur les modèles contemporains de création et de diffusion ainsi que sur l’humain dans le rapport à soi, à l’autre, à l’espace et au temps.


Société des arts technologiques (SAT)
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Observatoire de la mobilité durable

Observatoire de la mobilité durable

La mobilité constitue le fondement des échanges sociaux, culturels et économiques qui animent et façonnent nos sociétés. Si le développement des moyens de transport mécanisés depuis le milieu du XIXe siècle a favorisé un accroissement spectaculaire de la mobilité des personnes et des biens, il a aussi contribué à une transformation en profondeur des cadres de vie. Mais il a également engendré un certain nombre de problèmes, dont un encombrement chronique des réseaux de circulation, une consommation exponentielle de carburants fossiles, une pollution atmosphérique associée au réchauffement climatique, une détérioration des environnements bâtis et naturels, un développement de certaines pathologies et une dépendance excessive à l’automobile, sans compter le tribut payé en vies humaines et en blessés. Face à l’impossibilité de satisfaire une demande croissante par une simple augmentation de l’offre en équipements, en infrastructures et en services de transport, les recherches et réflexions se sont multipliées sur les enjeux et les défis d’une mobilité durable. En reportant l’attention en amont des problématiques de transport, ces recherches ont par ailleurs permis de faire ressortir un certain nombre d’enjeux sociaux, culturels et économiques qu’occultait une approche plus exclusivement centrée sur les déplacements concrets. C’est dans ce contexte que s’inscrit la mise sur pied de l’Observatoire scientifique de la mobilité durable du Québec.

L’Observatoire vise à mieux comprendre :

  • Les liens entre les modalités d’urbanisation et d’aménagement du territoire et la nature, la fréquence, la durée, la longueur et la configuration des déplacements, ainsi que les choix modaux qui  y sont associés;
  • Le rôle et l’importance stratégique du transport collectif et de l’intermodalité dans le développement de la mobilité et du transport durables;
  • L’apport et l’impact des pratiques innovantes sur le développement de la mobilité et du transport durables;
  • Le rôle des municipalités, des organismes responsables du transport public et de leurs partenaires dans le développement de la mobilité et du transport durables.

L’action de l’Observatoire pourra emprunter différentes avenues :

  • La mise en œuvre d’une veille sur la mobilité et le transport durables;
  • La réalisation d’études et de recherches ponctuelles;
  • La constitution d’un centre de référence numérique regroupant la documentation et l’évaluation d’expériences et d’initiatives étrangères ou québécoises;
  • Un appui dans l’aide à la décision à travers de  l’organisation de forums, de colloques et de conférences;
  • La contribution à la formation des étudiants des premier, deuxième et troisième cycles de l’Institut d’urbanisme et de la faculté de l’aménagement;
  • La mise sur pied de partenariats avec des centres de recherche étrangers, notamment en invitant des chercheurs à séjourner à l’Observatoire;
  • Accueillir des chercheurs postdoctoraux ou des professionnels œuvrant dans des ministères, des municipalités, des organismes et des services concernés par la mobilité et le transport des personnes et des marchandises.
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Œuvre Durable

Œuvre Durable

Œuvre durable est une équipe de recherche interuniversitaire dédiée à l’étude et à l’analyse de la vulnérabilité, de la résilience et de la reconstruction durable.

Alertée par les perturbations majeures affectant nos milieux de vie (catastrophes naturelles et changement climatique / conflits sociopolitiques / menaces pesant sur les équilibres économiques en place), l’équipe Œuvre Durable propose une analyse des milieux de vie à la lumière des approches théoriques et empiriques liées aux concepts de la vulnérabilité et de la résilience.

L’Observatoire universitaire de la vulnérabilité, de la résilience et de la reconstruction durable (Œuvre Durable) poursuit trois objectifs principaux:

  • Analyser la complexité des interactions entre les facteurs de vulnérabilité urbaine et leurs impacts sur les milieux de vie.
  • Étudier les mécanismes de résilience adoptés et/ou élaborés par les communautés et identifier les conditions nécessaires à la mobilisation de telles stratégies.
  • Déterminer les actions, existantes ou potentielles, à mettre en place pour réduire la vulnérabilité et accroître la résilience des populations.

En combinant les expertises et les méthodes de recherche propres à l’urbanisme, à l’architecture et à la géographie humaine, les contributions de l’équipe mettent en lumière les meilleures pratiques de réduction de la vulnérabilité et de la reconstruction des milieux de vie.

En particulier, notre équipe propose une approche originale qui intègre deux cadres théoriques complémentaires :

- La théorie de la vulnérabilité, qui nous indique que les perturbations affectant les milieux de vie, combinées à des conditions de fragilité sociale, économique et physique, causent souvent des effets dévastateurs sur le cadre bâti (catastrophes dites 'naturelles', déplacements de populations, crises de logements, conditions d'insalubrité, etc.).

- La théorie de la résilience, qui démontre quant à elle que les sociétés et les milieux de vie s'adaptent aussi à des conditions hostiles causées par des perturbations (soudaines ou prolongées) provenant de la nature, de l'ordre politique et du contexte économique.

Au travers d’un cadre conceptuel renouvelé et des études de cas réalisées au Québec, en Amérique Latine, en Asie du Sud-est et en Afrique, Œuvre Durable apporte un regard nouveau et multidisciplinaire sur la complexité des changements mettant à l’épreuve les milieux de vie du Nord et du Sud et sur les solutions innovantes qui permettent aux communautés d’y faire face.

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