Experts en : France
RAYNAUD, Michel Max
Professeur agrégé, Vice-doyen aux études supérieures
- Approche participative
- Aspects fonciers
- Concertation et médiation
- Design urbain et architecture urbaine
- Figuration et représentation
- Gestion de projets
- Urbanisme
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Méthodologie de la recherche
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Époque contemporaine
- Période contemporaine (arts et lettres)
- 20e siècle
- Afrique
- Europe
- Amériques
- Afrique de l’Ouest
- Amérique du Nord
- Europe de l’Ouest
- France
Michel Max Raynaud comme directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge du développement urbain et immobilier travaille sur les grands programmes urbains, leur montage et leur impact (Programme CODEX).
Dans le cadre de RESAUD avec ONU Habitat (Réseau d’Échanges Stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable) qui travaille en partenariats contractuels avec les gouvernements et les universités à améliorer la gouvernance urbaine des sécurités urbaines (foncières, habitat, environnementales, publiques et d’accès aux services de base). Ses intérêts de recherche portent : 1/ sur les parties prenantes (citoyennes, politiques et entrepreneuriales) et leur rôle les programmes urbains ; 2/ sur les sécurités urbaines dans les espaces publics et 3/ sur les enjeux et les défis de la gouvernance métropolitaine dans les pays développés et en développement.
Au cours de sa carrière professionnelle il mené parallèlement des recherches sur la typo-morphologie, sur les courants théoriques en urbanisme, sur la sémiologie en architecture et en urbanisme et sur l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.
Depuis 2014, Michel Max Raynaud, dans le cadre de sa collaboration avec ONU Habitat, a participé à la rédaction du Nouveau Programme pour les Villes des Nations Unies (Nouvel Agenda urbain), adopté en octobre 2016 à Quito (Équateur) lors des rencontres de Nairobi, de Genève, de New York, de Dakar, de Guadalajara et de Montréal ; et a participé aux premiers travaux de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes du Governing Council (GC26) of the United Nations Human Settlements Programme (UN-Habitat) en mai 2017 à Nairobi (Kenya).
SCHERRER, Franck
Vice-recteur associé, Professeur titulaire
- Urbanisme
- Environnement et développement durable
- Consultation et débat public
- Prospective
- Gestion des eaux urbaines
- Gouvernance métropolitaine
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Infrastructures de transport
- Planification
- Aménagement du territoire
- Europe de l’Ouest
- France
- Canada
- Allemagne
- Liban
Expertise de recherche multidisciplinaire sur la ville et l’urbanisme: le rôle sociopolitique des infrastructures urbaines en réseau (dans les domaines des transports et de l’eau notamment), la place de l’eau dans la ville, les nouvelles modalités de l’aménagement et de l’urbanisme (planification métropolitaine, participation publique, prospective territoriale, conception urbaine innovante, planification intégrée urbanisme/transport…), l’action collective urbaine en matière de développement durable, d’économie circulaire, et de transition numérique, les temporalités de l’urbanisme et des politiques urbaines (longue durée intergénérationnelle, politiques temporelles, ville réversible…).
SIGER, Ornella
Doctorante
- Patrimoine bâti
- Guyane française
- Changements climatiques
- Milieux naturels
- Culture matérielle
- Relation personne-environnement
- Environnement et développement durable
- Aménagement du territoire
- France
Titre : Les défis de la conservation du patrimoine de la Guyane française face au réchauffement climatique.
Résumé de la thèse : Ce projet de recherche exploite un sujet se trouvant à l’intersection des domaines de la conservation du patrimoine (naturel et culturel) et des changements climatiques en Guyane française, un territoire français de nature tropicale, situé dans le nord-est de l’Amérique du Sud. Ce projet s’intéresse également aux opportunités qu’offre le patrimoine pour atténuer les impacts des changements du climat sur le territoire. En effet, de nombreux organismes patrimoniaux, tels que l’UNESCO et l’ICCOMOS, promeuvent le patrimoine comme un levier permettant d’atteindre quelques objectifs du développement durable. Il s’agit donc d’une ressource non renouvelable devant être conservée au bénéfice des générations présentes et futures. Toutefois, dans le contexte de la Guyane française, le patrimoine (naturel et culturel), régi par le système administratif et politique de la France métropolitaine, n'est ni préparé, ni adapté au climat actuel et futur, impactant ainsi la possibilité de ce dernier à contribuer aux développements de stratégies d’adaptation et de résilience du territoire face au réchauffement climatique. Les sites inscrits, les édifices patrimoniaux (classé et inscrit) et les réseaux d’espaces naturels protégés subissent continuellement les conséquences directes de phénomène associées aux dérèglements climatiques (hausse de température, variation des précipitations et augmentation du niveau de la mer). Par conséquent, l’étude sur la manière dont on peut conserver le patrimoine de la Guyane française face aux impacts du changement climatique est le défi qui oriente la démarche de cette recherche. Plus précisément, quel impact les menaces du dérèglement du climat auront-elles sur le patrimoine de la Guyane ? Quel patrimoine conserver ? Puis, comment soutenir, permettre et faciliter l’intégration de la protection du patrimoine guyanais dans la gestion du territoire liée au climat ? De ce fait, à l’issue de cette thèse j’aimerais adopter une définition du patrimoine plus large et inclusive, allant nécessairement remettre en question la mise en place des cadres de gestion venant de la France. Partir donc de l’hypothèse que ces cadres de gestion ne tiennent pas compte du riche patrimoine de la Guyane et ne les protègent pas contre le changement du climat. Ainsi, cette recherche réside dans l’optique de donner une ouverture d’idées, allant au-delà de la théorie, permettant d’améliorer les mesures de conservation du patrimoine, de manière à démontrer la nécessité de mettre en œuvre de nouvelle politique intégrant le patrimoine, ainsi que sa protection dans la gestion du territoire face aux dérèglements climatiques.