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Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle

Centre facultaire

Responsables :

Autre courriel : leap-lab@umontreal.ca

Web : Site Web de l’unité de recherche

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Information : 514 343-6111 #1095

Télécopieur : 514 343-2455

Fondé en 2001, le Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle (L.E.A.P) se consacre aux relations entre les théories et les pratiques de l'architecture contemporaine. Le L.E.A.P considère l'architecture du point de vue du projet, du double point de vue des processus de conception et des médiations culturelles. Les chercheurs du L.E.A.P travaillent régulièrement avec le Centre Canadien d'Architecture et développent plusieurs collaborations internationales. Le L.E.A.P accueille des doctorants des programme de Ph.D. de la Faculté de l’aménagement ( Ph.D en architecture et Ph.D en aménagement) et forme des assistants de recherche en provenance de divers programmes de maîtrise (architecture, aménagement, urbanisme, histoire, bibliothéconomie, informatique). Le L.E.A.P reçoit des chercheurs invités en résidence scientifique (France, Suisse, Belgique, Corée du Sud, Liban, Tunisie, Brésil, Portugal, Italie, Allemagne, Chine).

Les travaux du Laboratoire visent à expliciter les phénomènes de réflexivité, de production et de transfert de connaissances à l'œuvre dans les projets d'architecture, de paysage et d’urbanisme conçus dans trois situations différentes :

1 - en situation professionnelle;
2 - en situation pédagogique;
3 - en situation de recherche création.

Le concours, dénominateur commun de ces trois sources de projets, est une formule qui nous apparaît porteuse d’un fort potentiel expérimental et l’une des rares permettant la participation du grand public à la production architecturale.

Dans le prolongement de son programme de recherche, le laboratoire d'étude de l'architecture potentielle a pour principales missions de:

  • promouvoir les activités de recherche universitaire dans le champ de la recherche architecturale et plus particulièrement en ce qui a trait aux études portant sur le projet d'architecture considéré comme architecture potentielle;
  • accueillir des étudiants au doctorat et à la maîtrise en vue de contribuer à leur formation scientifique;
  • favoriser les collaborations scientifiques entre les chercheurs de l'école d'architecture de l'Université de Montréal, les chercheurs du Centre d'Étude du Centre Canadien d'Architecture et ceux de l'Institut de Recherche en Histoire de l'Architecture (I.R.H.A).


Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture

Média

Affiche du 1er colloque international organisé conjointement par la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture (C.R.C) et le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle de l’Université de Montréal (L.E.A.P).

International Competitions and Architectural Quality in the Planetery Age

Affiche du 1er colloque international organisé conjointement par la Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture (C.R.C) et le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle de l’Université de Montréal (L.E.A.P).

Colloque CRC/LEAP 2012

Vidéo de la présentation publique présentée par Shohei Shigematsu (Partner/Director of Office for Metropolitan Architecture, New York) dans le cadre du colloque nternational Competitions and Architectural Quality in the Planetery Age.

Équipe

Axes de recherche

La création en architecture entre discours théoriques et pratiques du projet

L’axe 1 rassemble les recherches de nature épistémologique abordant, ou approfondissant, des questions aussi actuelles que : la définition et la place de la recherche création en architecture, la théorisation de la critique et du jugement ou la sémantique de l’édification et du territoire des travaux de Pierre Boudon (2013). Par cette catégorisation de pratiques critiques en architecture, nous examinerons les mutations du projet dans un élargissement du champ disciplinaire (Girard, 1986).

  • La recherche-création (recherche par le projet ou « research by design ») est devenue un thème critique au sein de la recherche universitaire (Pinson 2009, Chapman et Sawchuk, 2012, Stevance et Lacasse 2013). Dans ce débat, l’architecture reste confondue avec la pratique professionnelle (Theodore 2009). Sous la forme d’une « boussole des théories», une de nos hypothèses cible des productions de connaissances à la fois proactives et rétroactives (Chupin, 2014) : un spectre de recherches par le projet constituant la zone des connaissances qui s’élaborent par la conception et l’analogie (Design thinking) (Coster 1978, Lichnerowickz et al. 1981, Rowe 1988). David Theodore, nouveau membre de l’équipe, prépare une demande collective avec Jean-Pierre Chupin et Carmela Cucuzzella pour 2016, afin de contribuer à définir la recherche création en architecture.
  • En collaboration avec Nicholas Roquet et Denis Bilodeau Carmela Cucuzzella, travaille à la synthèse des recherches sur la critique architecturale en vue d’une publication collective à paraître en 2017. La diffusion des enregistrements vidéographiques faisant suite au colloque du L.E.A.P (ACFAS 2014) étant mise en ligne à l’automne 2015.
  • Tout en prenant soin de distinguer les usages des concours, des théories sur les concours, nous mobiliserons des situations de concours d’idées, tantôt comme modes de création, tantôt comme objets d’étude (Martin, 2012). Dans ce cadre, une recherche prospective dirigée par Anne Cormier sur « 2084 –mieux vivre et longtemps » (axes 1 et 2), ou celle, coordonnée par Carmela Cucuzzella et Cynthia Hammond, sur les « installations urbaines légères » (light urban installations) (axes 4 et 1), mettront en place des situations de concours et de projets théoriques qui feront ensuite l’objet d’observations : en a- pour les efforts de théorisation de la recherche création en architecture (axe 1) ou en b- pour les réflexions sur la problématique de la critique en architecture.
Penser les qualités du projet d’architecture au filtre des concours et des prix

Quel est le rôle des concours et des prix dans l’amélioration de la qualité architecturale et urbaine? Bénéficiant des infrastructures financées par la FCI et pilotées par la Chaire de recherche sur les concours, cet axe examine les déterminants de la qualité à la croisée des pratiques du jugement qualitatif et de l’expérimentation à l’œuvre dans les concours et dans les prix d’excellence (Basin 1984, Lipstadt 1989, Tostrup 1999; Chupin et al. 2015). Véhicules épistémiques propices à l’observation d’enjeux contemporains, les concours en architecture sont comparés à ceux d’autres domaines pour éclairer les transformations de la société et de la culture (Bilodeau et al. 2006).

  • Dirigée par Jean-Pierre Chupin avec Carmela Cucuzzella, David Theodore et Georges Adamczyk, une nouvelle recherche (CRSH Savoir) sur les prix (d’excellence, du gouverneur, etc.) contribuera à la théorisation des nouvelles « représentations de l’excellence » en architecture. Des comparaisons entre les résultats de concours et les reconnaissances par les prix seront effectuées ultérieurement sur différents corpus canadiens. En retour, et afin d’interroger ces dispositifs décisionnels, des analyses d’exemples remarquables seront diffusées sur le CCC, afin de sonder les « prix du public » dans le cadre d’activités d’externalisation ouverte ou « crowdsourcing ».
  • Du point de vue de la recherche-création proprement dite, un projet intitulé « 2084 – mieux vivre et longtemps », dirigé par Anne Cormier et des chercheurs de 3 universités représentées au L.E.A.P, s’inscrira dans le prolongement d’un projet pilote subventionné de 2005 à 2008 par le CRSH. Intitulé « Le logement social comme espace de création, d’innovation et de critique dans les centres villes canadiens », ce projet reposait sur 2 concours étudiants à l’échelle du Canada. Il s’agit cette fois d’un exercice de « projection par concours » afin d’imaginer des lieux de vie pour aînés. Ce sujet fait déjà l’objet d’importantes recherches, certaines subventionnées par le CRSH. Le projet du L.E.A.P abordera la problématique du vieillissement sous l’angle du projet d’architecture.
Nouvelles trajectoires pour la conception durable entre normes, légitimations et résistances en Amérique du Nord

Cet axe se concentre sur l’étude des dimensions constitutives de la durabilité (sociales, environnementales, économiques, culturelles) et sur la façon dont celles-ci interagissent au sein du projet d’architecture (Fisher 2008, Guattari 2008). La fracture, entre les aspirations culturelles et l’optimisation des échanges environnementaux et matériels guidant la réalisation des projets, est plus importante que jamais et ne s’est guère résorbée depuis les débats des années 1970. Les raisons sont nombreuses et restent ambigües : qu’elles soient techniques, structurelles, matérielles, formelles ou compositionnelles. En outre, la montée en puissance des technologies de l’efficacité au cours des années 1980 et 1990 (Orr, 2002; Parsons, 1995; Papanek, 2000, Guy and Farmer, 2001, Guy and Moore, 2007), a eu pour effet de reléguer les dimensions culturelles en creusant l’écart entre les formes et les significations, entre l’éthique et l’esthétique (Thorpe, 2007; Fry, 2009;). Comment les principes, théories et pratiques d’une nouvelle écologie architecturale et urbaine peuvent-ils enrichir – et dans certains cas appauvrir – la rhétorique visuelle et textuelle et les procédures du projet dans un contexte canadien où s’inscrivent de nouvelles réflexions d’ordre écologique (Picon 2010, Whiteside 2006, Mongin 2007, Weintraub 2012)? L’objectif de cet axe ne remet pas en question cet impératif, mais tente d’en comprendre l’impact sur la qualité des lieux publics : peut-on réconcilier expression architecturale et performances environnementales? La programmation du L.E.A.P bénéficiera désormais du soutien octroyé à la nouvelle Chaire de l’Université Concordia (Integrated Design, Ecology and Sustainability for the Built Environment) dirigée par Carmela Cucuzzella. Cet axe mettra en œuvre des méthodes classiques, la recherche création ainsi que des « laboratoires vivants ». 3 projets constituent la trame des activités invitant de nouvelles collaborations interuniversitaires :

  • L’environnementalisme comme « forme symbolique » dans les concours pour les espaces publics (Cassirer 1955, Kohler 2003, Psarra 2009, Baird 2010, Hart 2011, Muller 2014,). Cette recherche prend appui sur une subvention CRSH (développement savoir) obtenue en 2015 par C. Cucuzzella.
  • Le projet « Rust », coordonné par la nouvelle chercheuse du L.E.A.P, Cynthia Hammond, en collaboration avec Carmela Cucuzzella et Jean-Pierre Chupin, préfigure un partenariat rassemblant architectes, historiens, artistes, conservateurs et organisations communautaires. Il s’adresse aux écologies postindustrielles (High et Lewis 2007, Hamnett 2007, McMinn et Polo 2005, Saint-Laurent 2000) en explorant le rôle des interventions artistiques dans l’engagement environnemental (Hammond 2012, Evans 2009, Edensor 2005). Il constituera un réseau à partir de collaborations nord-américaines à Montréal, Windsor, Detroit, et Sudbury (Cucuzzella et Chupin 2013).
  • Le deuxième volet de l’enquête « Nouveaux territoires culturels au Québec » dirigée par Denis Bilodeau, qui couvrait la période 1995-2005 sur les passages du territoire à l’environnement dans les concours culturels et a donné lieu à une exposition et une publication diffusées largement, sera prolongé sur la période 2005-2015 en impliquant les chercheurs du L.E.A.P. (Bilodeau et al. 2006).
Architecture publique et culture urbaine au Québec

Les recherches menées sur les concours canadiens et sur les concours au Québec par les chercheurs du L.E.A.P. ont montré qu’au-delà des questions stylistiques, les enjeux identitaires des expressions formelles et constructives de l’architecture publique sont généralement liés à l’inscription territoriale et à la prise en compte du contexte bâti préexistant. Nous proposons d’explorer le nouvel horizon de l’architecture publique et son potentiel, autant réel qu’utopique, selon 4 directions de recherche examinant, pendant et après la Révolution tranquille, l’émergence de nouveaux programmes (habitations sociales, collèges, maisons de la culture, salles de spectacle, etc.) voire la disparition annoncée de lieux communs (banques de quartier, bureaux de poste, églises. etc.) :

  • Louis Martin et Georges Adamczyk (avec Réjean Legault, Design, UQAM) travaillent déjà à une monographie critique sur PGL architectes (Papineau Gérin-Lajoie Leblanc). Une exposition aura lieu à l’automne 2015 (UQAM). L’agence PGL a marqué le paysage du Québec : le Pavillon du Québec, l’aérogare de Mirabel, la maison Papineau et la station de métro Peel, rivalisant avec les meilleures réalisations du Style international (Ragon 1986, Vanlaethem 1992). Répondant principalement à des commandes publiques, ces architectes menèrent des recherches sur des équipements nécessaires à la construction de la modernité québécoise (résidences étudiantes, écoles, pavillons universitaires, stations de métro, aérogares), et des nouveaux types bâtis qui apparaissent justement en cours de Révolution tranquille (ex. Cités des jeunes à Vaudreuil et Hull).
  • Le projet de recherche « Théâtre et Utopie », dirigé par Nicholas Roquet, concevra une exposition sur l’architecture du théâtre comme « projet de papier ». Depuis le début du 20e siècle, le « théâtre idéal » a constitué un lieu d’exploration du potentiel prospectif de l’architecture incluant de nouvelles formes de sociabilité ou d’organisation politique. Le pan européen de cette histoire a été raconté par l’exposition Théâtres en utopie (France, 2013 à 2015) des chercheurs Yann Rocher et Xavier Dousson. En collaboration internationale, le L.E.A.P amplifiera la recherche initiale y adjoignant une section examinant les projets potentiels d’architectes québécois et canadiens.
  • Les recherches de David Theodore sur les espaces publics urbains prendront appui sur l’infrastructure FCI (« Nouvelles Méthodes de recherche numérique en histoire de l’architecture »), codirigée avec Ipek Türeli à l’Université McGill. Le centre sera ouvert à l’automne 2016 et permettra à David de mettre à profit son expertise sur les technologies des réseaux d’institutions (hôpitaux universitaires et prisons au Canada). Cette infrastructure offrira de nouvelles possibilités de fertilisation croisée avec l’équipe du L.E.A.P, en particulier en termes de formation des étudiants. Il s’agira, notamment, d’utiliser des techniques des sciences humaines numériques pour une étude de l’architecture des écoles et des Cégep en collaboration avec Anne Cormier.

Ce 4e axe, de nature transversale, comprendra un projet de recherche création, dirigé par Carmela Cucuzzella avec plusieurs membres de l’équipe pour concevoir des « installations publiques d’art urbain entendues comme véhicules et vecteurs d’un futur soutenable ». À la fois projet collectif et laboratoire vivant, il fera la synthèse entre des pratiques de conception et leurs impacts sur les systèmes de valeur des communautés urbaines concernées. Un partenariat canadien et international est actuellement à l’étude avec des chercheurs des Universités McGill et Concordia pour inventorier un spectre de possibilités de la conception urbaine à la citoyenneté au XXIe siècle.

Affiliations

  • Centre Canadien d'Architecture
  • Chaire de recherche sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture

Expertises

  • Aménagement
  • Environnement et développement durable
  • Arts et lettres
  • Sciences sociales et humaines
  • Amérique du Nord
  • Époque contemporaine

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