Experts en : Europe
ALAOUI MDAGHRI, Achraf
Doctorant
ALEXAKIS, Konstantinos
Professeur adjoint
- Architecture de paysage
- Design urbain et architecture urbaine
- Environnement et développement durable
- Aménagement du territoire
- Paysages urbains
- Habitation
- Friches industrielles et urbaines
- Théorie esthétique
- Histoire et théorie du paysage
- Amérique du Nord
- Europe
Ses recherches se concentrent sur l’histoire, la théorie et la pratique de l’architecture de paysage ainsi que sur la cognition environnementale. Ses travaux s'appuient sur des sources historiques (textes, dessins et vestiges d'environnements bâtis) pour examiner les processus qui façonnent nos milieux de vie et les expériences quotidiennes des populations qui les utilisent.
Il étudie actuellement comment les interactions des Montréalais avec la nature influencent leurs préférences et leurs choix résidentiels. À partir de cette étude, il établira un cadre pour la construction et la gestion de la nature urbaine qui peut mieux satisfaire les besoins des gens et limiter leur déplacement vers les banlieues et la campagne.
BAFGHINIA, Mandana
Doctorante
- Architecture
- Design architectural
- Épistémologie du projet
- Critique architecturale
- Paysages culturels
- Gestion des eaux urbaines
- Canada
- États-Unis
- Chine
- Europe
- 20e siècle
- 21e siècle
The summit’s gaze, or the skyscraper as beacon and observatory
Résumé de la thèse : La recherche propose de considérer les gratte-ciels comme des objets transitionnels dans le champ de l’architecture et de l’urbanisme. Elle porte particulièrement sur le sommet du gratte-ciel, qui cristallisent la vue sur l’édifice depuis la ville et celle de l’édifice regardant la ville. Ces objets transitionnels ne peuvent être réduits un seul système sémiotique de réception ou un seul mode de représentation. Par leur présence, ils déterminent l’expérience esthétique croisée des spectateurs et des concepteurs, et l’objet de l’étude est donc le champ étendu dans lequel le processus de conception conditionne la perception des spectateurs et s’en nourrit, le belvédère du sommet des tours générant une certaine conception de l’espace urbain, produisant dans le même temps de nouveaux motifs et configurations spatiaux. La thèse se développe à trois échelles distinctes, correspondant à des perspectives différentes - historiques, architecturales et urbaines. Trois échelles sont prises en compte : celle, macroscopique, de la ville, celle, microscopique, du sommet et celle, intermédiaire, du gratte-ciel compris comme artefact et entité urbaine. Bien que connaissable au niveau microscopique, l’observatoire permet de percevoir et de comprendre l’échelle macroscopique de la ville. Le corpus de la recherche est constitué par quatre gratte-ciels différents tant par leur histoire que par leur contexte urbain.
Summary of the research: The dissertation considers skyscrapers as a transitional object within the architectural and the urban fields, focuses specifically on their summits, which are interpreted as dialogic constructs that transgress the opposition between seeing and being seen. The research will measure the expanded field in which the design process meets the perception of the observer, the viewing platform allowing for a re-conception of urban space and the shaping of new patterns. In another terms, these objects cannot be reduced to a semiotic system or a model of representation but rather represent a bequest of presence, allowing for the aesthetic experience of a mutual recognition from the observer and the designing architect. In accordance with the theoretical model will develop at three distinct scales, corresponding to different historical, architectural and urban perspectives. The macro scale will give the measure of the evolution of the summits within the larger landscape of the metropolis. The intermediary, or meso scale, will allow for the parallel interpretation of the buildings’ interior and exterior skins. At the micro scale, a synchronic analysis will focus on three case studies relative to skyscrapers built at different moments in four different metropoles in North America, Europe and Asia.
CAUDRON, Louis
Doctorant
CHUPIN, Jean-Pierre
Professeur titulaire
- Architecture
- Architecture publique
- Concours d'architecture, de paysage, de design et d'urbanisme
- Critique architecturale
- Design architectural
- Histoire et théorie de l'architecture
- Approche participative
- Figuration et représentation
- Quartiers durables
- Pédagogie du projet
- Conception assistée par ordinateur (CAO)
- Comprendre et créer
- Projet d'architecture
- Art public
- Éthique en aménagement
- Expositions d'architecture
- Époque contemporaine
- Canada
- Europe
Sujets de recherche
- Documentation numérique et analyse comparative des concours d'architecture, d'urbanisme et de paysage au Canada et en Europe.
- Analyse comparative de la qualité architecturale au filtre des prix d'excellence
- Accessibilité universelle
- Justice spatiale
- Histoire et théorie de l'architecture.
- Raisonnement analogique, construction des métaphores et pratiques cognitives du projet d'architecture (en situation professionnelle ou en situation pédagogique).
- Pratiques du jugement architectural (jurys de concours).
- Création et innovation dans les disciplines du projet (théories de la conception et du "design thinking").
- Études portant sur le rapport au corps en architecture et en paysage.
COSSU, Mauro
Doctorant, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e)
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Environnement et développement durable
- Vulnérabilité urbaine
- Approche systémique
- Éthique en aménagement
- Amérique latine
- Europe
Projet de recherche doctoral
« L'art et la culture locales comme infrastructure territoriale : Le cas du Festival do Boi-Bumbá dans le contexte fragile de Parintins au Brésil. » (titre provisoire)
Parintins est internationalement reconnue pour le Bumba Meu Boi, un festival folklorique majeur, deuxième en importance au Brésil seulement après le Carnaval de Rio de Janeiro. Située au cœur de l’Amazonie, cette ville reculée n’est accessible que par bateau ou par avion, ce qui présente des obstacles en apparence insurmontables pour accueillir un événement annuel d’une telle envergure. La distance, la dépendance au transport fluvial et le manque chronique d’infrastructures exacerbent les défis logistiques pendant le festival et entravent le développement local tout au long de l’année. De plus, sa localisation le long du fleuve Amazone expose la ville à des risques climatiques tels que de fortes pluies, des inondations et de l’érosion fluviale, accentuant ainsi les besoins d’adaptation infrastructurelle.
En réponse à ces défis complexes, la communauté de Parintins a stratégiquement valorisé ses riches traditions folkloriques et son patrimoine culturel. Des investissements substantiels ont été dirigés vers le développement des infrastructures nécessaires au festival et l’adaptation de la ville pour accueillir l’afflux de dizaines de milliers de visiteurs pendant une période très courte. En combinant tradition et innovation, le festival contribue à l’économie locale et offre des moyens de subsistance à des milliers de résidents de la région. Plus important encore, il incarne une idée puissante autour de laquelle les habitants réfléchissent à leurs traditions tout en construisant une vision partagée de leur avenir.
Cette étude examine le rôle pivot de la culture en tant que catalyseur de développement dans un contexte dépourvu d’infrastructures physiques essentielles. Les résultats soulignent comment les initiatives culturelles et la préservation des traditions locales peuvent efficacement atténuer les défis et renforcer les capacités dans les territoires et les communautés défavorisés. Ces enseignements remettent également en question les perceptions traditionnelles de la résilience climatique et de la vulnérabilité, mettant en évidence le potentiel transformateur de l’art et de la culture dans la promotion d’une « antifragilité territoriale ».
FIASCHI, Francesca
Doctorante, Aux. de recherche (étudiant/e), Chargée de cours
- Aménagement du territoire
- Design urbain et architecture urbaine
- Vulnérabilité urbaine
- Morphologie urbaine
- Paysages culturels
- Urbanisme
- Europe
- Patrimoine bâti
Projet de recherche doctoral
Pratiques urbaines dans la reconstruction post-catastrophe. La dimension matérielle et immatérielle de la ville historique. Etudes de cas italiennes
Reconstruire une ville après une catastrophe n'est pas rétablir utopiquement un "statu quo ante", car tout est en mouvement et se transforme : "Pánta rheî". Dans la ville deux aspects complémentaires émergent : l'habitat et l'habiter. Le premier, matériel et visible, correspond à la partie physique de la ville, et le second, immatériel et invisible, correspond à l'ensemble des composantes sociales qui animent un système urbain.
Habitat et habiter sont étroitement liés, mais ils sont traités indépendamment au moment de la reconstruction. Une connaissance exhaustive des dimensions matérielles et immatérielles de la ville avant la catastrophe est donc nécessaire, afin d'une reconstruction urbaine holistique.
La recherche partant de l'étude des reconstructions de villes européennes, de Lisbonne 1755 à L'Aquila 2009, a permis une reconfiguration généalogique de la pensée et de la pratique urbanistique de la reconstruction de la ville historique sur trois siècles. Reconstruire une ville signifie comprendre sa "destruction", donc reconnaître et recenser les pertes de l'habitat et de l'habiter.Les connaissances et les outils urbanistiques ont toujours guidé la reconstruction. C'est pourquoi la recherche a analysé le contenu des Plans de Reconstruction de trois études de cas italiennes examinés : Gibellina, Venzone et L'Aquila. Les résultats montre que le plan de reconstruction n'oriente et ne met en œuvre que la reconstruction matérielle de la ville, se présentant comme un processus technocratique bien codifié, guidé par des développements normatifs e technologiques continus. Au contraire, la reconstruction immatérielle, entendue comme la réhabilitation de toutes les composantes sociales qui rendent un système urbain vivant, n'est pas réglementée par un soutien législatif permettant de la définir et de la réhabiliter. Actuellement, la reconstruction de l’habiter suit difficilement la reconstruction physique avec un délai très long. L'analyse se conclut par une nouvelle question de recherche : Est-il possible de définir et réglementer la reconstruction immatérielle d'une ville après une catastrophe ?
POULLAOUEC-GONIDEC, Philippe
Professeur émérite, Professeur associé
- Paysages urbains
- Design urbain et architecture urbaine
- Requalifications paysagères
- Gestion des paysages
- Histoire et théorie du paysage
- Histoire des jardins
- Paysages culturels
- Architecture de paysage
- Afrique du Nord
- Europe
- Époque contemporaine
- Recherche-création
Philippe Poullaouec-Gonidec est professeur émérite. Il reconnu mondialement pour ses recherches dans les domaines du paysage urbain. Tissant des liens entre le monde de la recherche et la société civile, ce lauréat Trudeau et membre élu de la Société royale du Canada (section Arts) a été titulaire/directeur de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l'Université de Montréal (CUPUM) durant 18 ans (2003-2019). Il est actuellement membre fondateur/chercheur associé de cet organisme et de la Chaire en paysage et environnement (CPEUM). Parallèlement à ces implications scientifiques, il déploie depuis plus d'une décennie une carrière artistique en art du paysage.
RAYNAUD, Michel Max
Vice-doyen aux études supérieures, Professeur agrégé
- Approche participative
- Aspects fonciers
- Concertation et médiation
- Design urbain et architecture urbaine
- Figuration et représentation
- Gestion de projets
- Urbanisme
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Méthodologie de la recherche
- Urbanisation et aménagement dans les pays en développement
- Époque contemporaine
- Période contemporaine (arts et lettres)
- 20e siècle
- Afrique
- Europe
- Amériques
- Afrique de l’Ouest
- Amérique du Nord
- Europe de l’Ouest
- France
Michel Max Raynaud comme directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge du développement urbain et immobilier travaille sur les grands programmes urbains, leur montage et leur impact (Programme CODEX).
Dans le cadre de RESAUD avec ONU Habitat (Réseau d’Échanges Stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable) qui travaille en partenariats contractuels avec les gouvernements et les universités à améliorer la gouvernance urbaine des sécurités urbaines (foncières, habitat, environnementales, publiques et d’accès aux services de base). Ses intérêts de recherche portent : 1/ sur les parties prenantes (citoyennes, politiques et entrepreneuriales) et leur rôle les programmes urbains ; 2/ sur les sécurités urbaines dans les espaces publics et 3/ sur les enjeux et les défis de la gouvernance métropolitaine dans les pays développés et en développement.
Au cours de sa carrière professionnelle il mené parallèlement des recherches sur la typo-morphologie, sur les courants théoriques en urbanisme, sur la sémiologie en architecture et en urbanisme et sur l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme.
Depuis 2014, Michel Max Raynaud, dans le cadre de sa collaboration avec ONU Habitat, a participé à la rédaction du Nouveau Programme pour les Villes des Nations Unies (Nouvel Agenda urbain), adopté en octobre 2016 à Quito (Équateur) lors des rencontres de Nairobi, de Genève, de New York, de Dakar, de Guadalajara et de Montréal ; et a participé aux premiers travaux de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes du Governing Council (GC26) of the United Nations Human Settlements Programme (UN-Habitat) en mai 2017 à Nairobi (Kenya).