Experts en : Patrimoine bâti
BEAUDET, Gérard
Professeur titulaire
- Aménagement du territoire
- Développement urbain et immobilier
- Friches industrielles et urbaines
- Gouvernance métropolitaine
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Mobilité et accessibilité
- Morphologie urbaine
- Patrimoine bâti
- Tourisme
- Urbanisme
Les principaux intérêts de recherche de Gérard Beaudet sont le patrimoine, la régénération urbaine, la morphologie urbaine, l’urbanisme métropolitain, l’aménagement régional, la mobilité, le paysage et l’aménagement touristique. Il est présentement co-responsable de l’Observatoire de la mobilité durable rattaché à l’Institut d’urbanisme.
BELMAHI, Lina
Chargée de formation pratique, Doctorante
CAMERON, Christina
Professeure associée, Professeure émérite
- Aménagement des aires protégées
- Aménagement du territoire
- Conservation des bâtiments
- Méthodologie de la recherche
- Patrimoine bâti
- Patrimoine mondial
- Paysages culturels
- Paysages urbains historiques
- Politiques de gestion du patrimoine bâti
Christina Cameron mène un programme de recherche qui porte sur la problématique de la notion évolutive du patrimoine bâti et sur les conséquences de cette évolution sur les processus de conservation, de mise en valeur, d'appropriation et de gestion. Experte en patrimoine mondial, elle dirige plusieurs projets de recherche, incluant l’histoire de la Convention du patrimoine mondial, des entrevues avec les pionniers de la Convention dans le cadre de l’initiative des archives orales de l’UNESCO, une étude sur les valeurs patrimoniales du campus de l’Université de Montréal et sur les approches canadiennes à la conservation du patrimoine bâti entre 1950 et 2000. Elle s’intéresse également aux questions de paysages culturels et aux conventions culturelles de l’UNESCO.
CASTONGUAY-RUFINO, Paloma
Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorante
- Architecture
- Projet d'architecture
- Design architectural
- Patrimoine bâti
- Conservation des bâtiments
- Développement urbain et immobilier
- Environnement et développement durable
Titre de la recherche : De la ruine à la ressource patrimoniale: redéfinition des vestiges postindustriels urbains canadiens par le projet de réutilisation architecturale
Résumé : Les grandes régions métropolitaines du Canada sont confrontées au phénomène des vestiges postindustriels urbains: Montréal et le Silo n°5, Toronto et le Dominion Wheel and Foundries Manufacturing Complex, Vancouver et le quartier de False Creek Flats, Calgary et la Calgary Brewing and Malting, Ottawa-Gatineau et l’usine E.B. Eddy. Certains de ces lieux sont d’intérêt patrimonial, tandis que d’autres sont situés sur des sites reconnus, alors que tous sont à l’abandon. En l’absence d’un inventaire national exhaustif et de critères appropriés, ce type de patrimoine demeure figé dans une zone grise. Comment les anciennes usines peuvent-elles contribuer à accueillir la vie en ville au 21e siècle? La présente recherche pose l’hypothèse du projet d’architecture et de développement local comme outil pour l’atteinte des objectifs de justice environnementale et sociale et ce, par la requalification des vestiges postindustriels urbains.
Ce projet de recherche doctorale contextualise le phénomène des vestiges postindustriels urbains à travers le Canada dans une perspective d’action climatique et de justice sociale par l’architecture. Pour ce faire, elle propose un cadre comparatif pour la reconnaissance de nouveaux critères définissant le patrimoine dans l’environnement bâti et établit la typologie architecturale des vestiges postindustriels urbains au Canada et leur potentiel de transformation en termes d’action climatique et de contribution durable à la société. Par la réutilisation des vestiges postindustriels urbains, comment les pratiques du projet d’architecture peuvent-elles constituer des pratiques d’action climatique et de justice sociale?
Les principaux objectifs sont les suivants 1) Comprendre la portée des valeurs du patrimoine industriel (culturel, historique, environnemental, technologique, politique, économique, social et esthétique); 2) Définir une typologie des vestiges industriels urbains en termes de réutilisation dans une perspective d’action climatique et de justice sociale; 3) Construire un cadre théorique comparatif et interculturel qui fournit des critères pour la reconnaissance des valeurs du patrimoine industriel.
DÉOM, Claudine
Professeure agrégée
- Architecture
- Architecture publique
- Conservation des bâtiments
- Patrimoine bâti
- Patrimoine mondial
- Politiques de gestion du patrimoine bâti
- Paysages urbains historiques
- Développement urbain et immobilier
- Paysages urbains
- Amériques
- Époque contemporaine
Claudine Déom poursuit actuellement des recherches en histoire de l'architecture et de l’urbanisme et en conservation de l'environnement bâti dont les sujets s'articulent autour de la question de l'attribution des valeurs patrimoniales. Ses intérêts de recherche portent également sur les processus d’appropriation du patrimoine, et les valeurs du patrimoine qui l'associent au développement durable.
FIASCHI, Francesca
Chargée de cours, Aux. de recherche (étudiant/e), Doctorante
- Aménagement du territoire
- Design urbain et architecture urbaine
- Vulnérabilité urbaine
- Morphologie urbaine
- Paysages culturels
- Urbanisme
- Europe
- Patrimoine bâti
Projet de recherche doctoral
Pratiques urbaines dans la reconstruction post-catastrophe. La dimension matérielle et immatérielle de la ville historique. Etudes de cas italiennes
Reconstruire une ville après une catastrophe n'est pas rétablir utopiquement un "statu quo ante", car tout est en mouvement et se transforme : "Pánta rheî". Dans la ville deux aspects complémentaires émergent : l'habitat et l'habiter. Le premier, matériel et visible, correspond à la partie physique de la ville, et le second, immatériel et invisible, correspond à l'ensemble des composantes sociales qui animent un système urbain.
Habitat et habiter sont étroitement liés, mais ils sont traités indépendamment au moment de la reconstruction. Une connaissance exhaustive des dimensions matérielles et immatérielles de la ville avant la catastrophe est donc nécessaire, afin d'une reconstruction urbaine holistique.
La recherche partant de l'étude des reconstructions de villes européennes, de Lisbonne 1755 à L'Aquila 2009, a permis une reconfiguration généalogique de la pensée et de la pratique urbanistique de la reconstruction de la ville historique sur trois siècles. Reconstruire une ville signifie comprendre sa "destruction", donc reconnaître et recenser les pertes de l'habitat et de l'habiter.Les connaissances et les outils urbanistiques ont toujours guidé la reconstruction. C'est pourquoi la recherche a analysé le contenu des Plans de Reconstruction de trois études de cas italiennes examinés : Gibellina, Venzone et L'Aquila. Les résultats montre que le plan de reconstruction n'oriente et ne met en œuvre que la reconstruction matérielle de la ville, se présentant comme un processus technocratique bien codifié, guidé par des développements normatifs e technologiques continus. Au contraire, la reconstruction immatérielle, entendue comme la réhabilitation de toutes les composantes sociales qui rendent un système urbain vivant, n'est pas réglementée par un soutien législatif permettant de la définir et de la réhabiliter. Actuellement, la reconstruction de l’habiter suit difficilement la reconstruction physique avec un délai très long. L'analyse se conclut par une nouvelle question de recherche : Est-il possible de définir et réglementer la reconstruction immatérielle d'une ville après une catastrophe ?
HANDABAKA AMES, Yolene
Doctorante
- Patrimoine bâti
- Conservation des bâtiments
- Architecture
- Projet d'architecture
- Environnement et développement durable
Titre de la recherche: Analyse comparative d’édifices publics à valeur patrimoniale en danger de démolition à travers le filtre de la valeur sociale en tant que paramètre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies
Résumé: A l'heure où le développement durable est au cœur de tous les échanges mondiaux, la contribution du patrimoine culturel à la durabilité est reconnue par les Nations Unies comme un facilitateur du développement local de communautés durables. Dans ce contexte, la démolition de bâtiments ayant une valeur patrimoniale pour faire place à des projets de grande hauteur est un phénomène complexe et contradictoire qui se trouve au carrefour des décideurs et des citoyens.
D’une part, l'industrie de la construction est responsable d'importants dommages environnementaux causés par des émissions directes et indirectes liées à l'énergie. Au Canada, le secteur de la construction est considéré comme la troisième source d'émissions de gaz à effet de serre. De plus, la crise actuelle du logement, les intérêts financiers des promoteurs, la valeur des terrains et le manque d'espace dans les villes se traduisent par une pression croissante en faveur de la démolition, au mépris de la conservation du patrimoine et des Objectifs de développement durable des Nations unies. D’autre part, les citoyens expriment de plus en plus leur mécontentement face à la démolition de bâtiments publics ayant une valeur patrimoniale, et s'y opposent. La raison en est la valeur sociale attribuée aux bâtiments publics, qui va au-delà des valeurs historiques ou architecturales qui peuvent déjà faire partie de l'intérêt patrimonial du bâtiment. Cette situation est l’objet d'articles de journaux, de reportages et même d'une législation visant à protéger le patrimoine bâti.
Au carrefour de ces deux acteurs, les décideurs et les citoyens, se trouve une forme bâtie qui, dans la perspective du développement durable et des Objectifs de développement durable des Nations Unies, pourrait faire l'objet d'une réutilisation adaptative durable en tant que mesure d'atténuation de la crise climatique. Bien que les questions de la reconnaissance du patrimoine, de la démolition dans le contexte du développement durable et de la réutilisation adaptative durable aient fait l'objet de diverses études indépendantes, cette recherche contribuera à la compréhension d'un phénomène beaucoup plus complexe résultant de l'intersection de ces questions actuelles et pertinentes. Ainsi, les objectifs de cette recherche doctorale sont les suivants :
1) Produire de nouvelles connaissances à travers un atlas complet sur le phénomène d'appropriation du patrimoine dans le contexte du danger de démolition des bâtiments publics au Canada. 2) Contribuer à la compréhension de la valeur sociale du patrimoine bâti à travers le développement d'un modèle théorique approprié soutenu par des indicateurs de la valeur sociale d'un bâtiment patrimonial en tant que paramètre des Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Les résultats de cette recherche fourniront des outils de mesure des indicateurs de la valeur sociale des bâtiments publics potentiellement institués en tant que témoignages patrimoniaux, qui pourront être utilisés dans la pratique professionnelle.
LESSARD, Marie
Professeure émérite
- Urbanisme
- Design urbain et architecture urbaine
- Évaluation de projets d'aménagement
- Gestion de projets
- Patrimoine bâti
- Canada (Québec)
- Amérique latine
- Amérique du Sud
- Espaces publics
- Gestion des paysages
Gestion du patrimoine, design urbain et projet urbain, gestion publique du projet d’aménagement, d’architecture et d’urbanisme, urbanisme en Amérique latine, instances consultatives d’architecture et d’urbanisme.
MUSHKANI, Rashid
Aux. de recherche (étudiant/e), Doctorant
REINA ORTIZ, Miquel
Professeur adjoint
SIGER, Ornella
Doctorante
- Patrimoine bâti
- Guyane française
- Changements climatiques
- Milieux naturels
- Culture matérielle
- Relation personne-environnement
- Environnement et développement durable
- Aménagement du territoire
- France
Titre : Les défis de la conservation du patrimoine de la Guyane française face au réchauffement climatique.
Résumé de la thèse : Ce projet de recherche exploite un sujet se trouvant à l’intersection des domaines de la conservation du patrimoine (naturel et culturel) et des changements climatiques en Guyane française, un territoire français de nature tropicale, situé dans le nord-est de l’Amérique du Sud. Ce projet s’intéresse également aux opportunités qu’offre le patrimoine pour atténuer les impacts des changements du climat sur le territoire. En effet, de nombreux organismes patrimoniaux, tels que l’UNESCO et l’ICCOMOS, promeuvent le patrimoine comme un levier permettant d’atteindre quelques objectifs du développement durable. Il s’agit donc d’une ressource non renouvelable devant être conservée au bénéfice des générations présentes et futures. Toutefois, dans le contexte de la Guyane française, le patrimoine (naturel et culturel), régi par le système administratif et politique de la France métropolitaine, n'est ni préparé, ni adapté au climat actuel et futur, impactant ainsi la possibilité de ce dernier à contribuer aux développements de stratégies d’adaptation et de résilience du territoire face au réchauffement climatique. Les sites inscrits, les édifices patrimoniaux (classé et inscrit) et les réseaux d’espaces naturels protégés subissent continuellement les conséquences directes de phénomène associées aux dérèglements climatiques (hausse de température, variation des précipitations et augmentation du niveau de la mer). Par conséquent, l’étude sur la manière dont on peut conserver le patrimoine de la Guyane française face aux impacts du changement climatique est le défi qui oriente la démarche de cette recherche. Plus précisément, quel impact les menaces du dérèglement du climat auront-elles sur le patrimoine de la Guyane ? Quel patrimoine conserver ? Puis, comment soutenir, permettre et faciliter l’intégration de la protection du patrimoine guyanais dans la gestion du territoire liée au climat ? De ce fait, à l’issue de cette thèse j’aimerais adopter une définition du patrimoine plus large et inclusive, allant nécessairement remettre en question la mise en place des cadres de gestion venant de la France. Partir donc de l’hypothèse que ces cadres de gestion ne tiennent pas compte du riche patrimoine de la Guyane et ne les protègent pas contre le changement du climat. Ainsi, cette recherche réside dans l’optique de donner une ouverture d’idées, allant au-delà de la théorie, permettant d’améliorer les mesures de conservation du patrimoine, de manière à démontrer la nécessité de mettre en œuvre de nouvelle politique intégrant le patrimoine, ainsi que sa protection dans la gestion du territoire face aux dérèglements climatiques.
SOULIKIAS, Aristofanis
Doctorant
- Architecture
- Conservation des bâtiments
- Techniques et matériaux
- Arts médiatiques et multimédia
- Art public
- Patrimoine bâti
- Design urbain et architecture urbaine
- Paysages urbains historiques
Aristofanis Soulikias est un animateur des films et chercheur basé à Montréal avec une formation en architecture, en conservation des bâtiments et en design urbain. Il recherche actuellement des moyens par lesquels les techniques d’animation artisanales révèlent les atmosphères, la matérialité et les réalités sociales des villes.
Sa technique principale est le stop-motion 2D utilisant des silhouettes sous-éclairées.
VALOIS, Nicole
Professeure titulaire
- Architecture de paysage
- Comprendre et créer
- Figuration et représentation
- Paysages urbains
- Design urbain et architecture urbaine
- Espaces publics
- Patrimoine bâti
- Paysages culturels
- Évaluation de projets d'aménagement
- Histoire et théorie du paysage
Les recherches de Nicole Valois portent sur le patrimoine paysager. Elle a développé une expertise sur l'histoire de l'architecture de paysage moderne au Canada et sur les méthodes d'évaluation des valeurs patrimoniales des paysages conçus. À travers ses recherches elle propose de conjuguer les valeurs culturelles et naturelles des paysage dans une même perspective de protection, pour mieux les évaluer et les gérer. Elle s'intéresse également au design de projet d'architecture de paysage et plus particulièrement aux dessins inhérents au processus d'un projet.
WALCZAK, Lise
Doctorante, Aux. de recherche (étudiant/e), Chargée de cours
- Aménagement du territoire
- Histoire et théorie de l'urbanisme
- Morphologie urbaine
- Patrimoine bâti
- Vulnérabilité urbaine
- Urbanisme
- Changements climatiques
Lise Walczak est doctorante en aménagement à l’Université de Montréal sous la direction du professeur Gérard Beaudet. Ses recherches portent sur le lien entre métropolisation et patrimonialisation des banlieues québécoises. En parallèle de ses études doctorales, elle intègre l’équipe de recherche ARIAction, motivée par son désir de travailler sur les questions relatives à la préservation du patrimoine culturel et la résilience urbaine.